Un chantier titanesque sur Vaise à Lyon, qui a reçu récemment la visite de Philippe PILLON & Serge KLAEYLE, membre du bureau du Conseil d’Administration au sein de l’Association IRSAM, après déjà un an de travaux sur un terrain complexe.
Il s’agit d’un ouvrage de réhabilitation et de construction d’un nouvel édifice sur lequel la direction de l’établissement IRSAM Lyon, accompagnée par la direction du patrimoine, consacre beaucoup de temps. Les réunions de chantiers hebdomadaires sont riches de décisions pour avancer et faire ensemble les bons choix…
L’objectif visé est d’emménager en été 2024, dans un « Clairefontaine 2024 » éclatant, pour 65 résidents et 55 professionnels !
Une pose du 1er arbre est prévu le vendredi 8 septembre afin de réunir les personnes accompagnées à Clairefontaine, les professionnels, les familles et les différents prestataires, financeurs & partenaires du projet.
PERIEGESIS » est un mot proche de « tourisme » en grec et latin. C’est le nom du projet financé par la Commission Européenne Programme ERASMUS +. L’objectif de ce projet est de promouvoir l’accessibilité des musées et espaces culturels pour les visiteurs sourds et malentendants.
Animée par les équipes IRSAM Lyon, la conférence se tiendra le lundi 15 mai à Marseille, au Mucem – Fort St Jean, Musée des civilisations de l’Europe et de la Méditerranée (Accès Tour du Roy René/Vieux Port) à 13 h 30 sur place et en visioconférence, à partir de 14 h.
Vous pouvez vous inscrire en envoyant un mail à mucemlab@mucem.org en précisant votre présence sur place ou en visioconférence
Au programme, présentation des résultats de l’ensemble du projet :
✓ Recueil de données des enquêtes auprès des professionnels du secteur culturel et des personnes en situation de déficience auditive
✓ Thésaurus d’apprentissage pour les musées sur les personnes sourdes et malentendantes
✓ Répertoire de vidéos d’apprentissage pour le personnel des musées
✓ Plans de sensibilisation pour l’inclusion des personnes sourdes et malentendantes dans les musées et/ou les galeries
✓ Présentation Digital Serious Game pour apprendre les phrases principales nécessaires à l’accueil des personnes déficientes auditives dans les lieux culturels
Pour la visioconférence, le lien de suivi vous sera transmis quelques jours avant sur votre mail.
Les retours sont très positifs, tant dans l’organisation de ce séminaire que dans son contenu. Les participants ont une meilleure vision des objectifs à court et long terme de IRSAM IREF Formation. Ils ont pu constater les chantiers accomplis (digiforma, catalogue de formation) et les prochains projets ou en cours comme par exemple développer l’offre de formations ou encore qualifier les formateurs.
La prochaine étape importante pour IRSAM IREF Formation est l’audit de surveillance en septembre 2023 dans le cadre de la certification Qualiopi.
Un second séminaire sera organisé en 2024.
Le vendredi 10 mars, sur le site IRSAM Notre Dame, un « petit pont en avant » a été organisé pour la 1ère fois entre IRSAM et l’association Massajobs, afin de mieux faire découvrir le secteur du médico-social et ses métiers à des personnes éloignées de l’emploi et intéressées par ce secteur.
Massajobs est une association marseillaise proposant un accompagnement au service du développement du pouvoir d’agir des personnes et des collectifs pour permettre à chacun de devenir davantage acteur de sa vie et de la société par le travail. Leur ambition est d’inspirer une évolution du paradigme de l’accompagnement au travail, en développant le pouvoir d’agir des personnes et des organisations (associations, collectivités ou entreprises). Ils sont présents dans deux quartiers de la cité phocéenne, Malpassé, à la cité des Lauriers et la Belle de Mai. Leur vocation est d’accueillir chaque personne et de l’écouter pour ensuite répondre à sa demande de la manière la plus adaptée. Leur action vise à accompagner la personne dans son ensemble.
Cette association organise des « petits ponts en avant » afin de créer une rencontre entre des salariés d’un secteur et des personnes éloignées de l’emploi et permettre à chacun de vivre une expérience enrichissante.
C’est ainsi que cinq professionnels travaillant à l’établissement d’Accueil Non Médicalisé IRSAM Les Nénuphars ou à la Maison d’Accueil Spécialisée IRSAM Les Chanterelles – Charly BRUNET & Laurence FERRI, tous les 2 Accompagnant Educatif et Social (AES), Anaïs MADRENNES, psychomotricienne, accompagnée de Léana LANCEREAU, stagiaire psychomotricienne et de son chien médiateur RIO, et Ghyslaine GABORI, monitrice-éducatrice – ont rencontré une dizaine de personnes suivies par Massajobs. Ils ont participé ensemble différents ateliers, animés par Juliette BECQUART et Paul DE PENFENTENYO de Massajobs, pour apprendre à mieux se connaître, découvrir leur univers et permettre de susciter de nouvelles envies et des projets professionnels à développer.
Un moment de partage enrichissant qui a pu avoir lieu grâce à l’implication de la direction du pôle adulte IRSAM Marseille 7ème, Frédéric DIEUDE et Corinne BICHOUT, présents également pendant cette rencontre.
Le film Nemchou, réalisé par Gérald SERRAULT et produit par l’association Phare d’Ouest raconte l’épopée d’un groupe de personnes en situation de surdicécité qui, avec leurs accompagnateurs, ont effectué une randonnée de 6 jours dans le désert tunisien. IRSAM Passerelle Handi Sens, tout nouvellement PCPE pour adultes à Lyon, a participé à ce projet mené par les associations « Phare d’Ouest » et « Au-delà du regard », en permettant à l’un de ses bénéficiaires, Thomas, de faire partie du voyage avec sa coordonnatrice de Parcours, Nirisoa Van Beek.
Ce film a pour objectif de mieux faire connaître la surdicécité et les personnes sourdaveugles. Il sera diffusé pour la 1ère fois lors de la journée mondiale des personnes sourdaveugles qui aura lieu le 27 juin 2023 à Paris en présence des marcheurs et du guide tunisien. Le film sera également projeté au ministère des solidarités et de la santé..
Le montage du film touche à sa fin : il dure un peu plus de 1h30 et retrace l’aventure dans le désert des 14 personnes dont 6 sont Sourdaveugles.
Après le montage des images, le film va partir en adaptation langue des signes, sous titrage, et audiodescription.
L’inscription du film au Centre National du Cinéma permettra à tous ceux qui le souhaitent de solliciter une salle de cinéma afin qu’elle le projette. Plusieurs villes sont ainsi concernées : chaque fois que nous le pourrons, nous déplacerons au moins une personne, à la demande des organisateurs, pour donner des explications. Nous espérons bien pouvoir organiser des projections dans nos villes d’implantation, Marseille, Lyon, Nice, St Denis, St Louis… ou d’autres encore !
Un site internet spécial : nemchou-lefilm va très prochainement être mis en ligne grâce à la contribution de SURDICOM et de notre association IRSAM.
Le jeudi 15 décembre, Yann CHANE-FUI accompagné par David HOARAU, instructeur de locomotion à l’Institut pour Déficients Sensoriels IRSAM La Ressource, tout juste arrivés de La Réunion, a pu recevoir avec beaucoup d’émotions et de fierté le prix Marie Bouffier au Palais du Pharo de Marseille, par Eliane RICHARD, académicienne et rapporteur qui a ainsi rappelé l’origine du prix et le parcours méritant de Yann.
Yann non-voyant, poursuit aujourd’hui sa scolarité. Inscrit en Licence de psychologie, il va faire de nouvelles rencontres, acquérir de nouveaux savoirs et poursuivre ses efforts. Dessiner, avoir sa propre représentation d’objets, d’êtres vivants ou de concepts abstraits restent selon moi des qualités qu’il développe quotidiennement.
Mon accompagnement auprès de Yann m’a permis de découvrir qu’il était possible de :
En Cm1, alors qu’il était dans les rangs, il m’a bousculé malgré l’utilisation de sa canne (je lui avais tourné le dos inconsciemment après avoir demandé aux élèves de rentrer dans la salle de classe). Ma réaction a été spontanée. « Yann tu vois bien que je suis devant toi !! et tu me fonces dessus. » Il me répond alors avec le plus grand sourire et d’un air très naturel : « ben non ! Je ne vois pas ; tu as oublié… »
25 professionnels IRSAM se sont ainsi retrouvés pour partager leurs visions et pratiques avec d’autres organismes et dispositifs francophones de trois continents. Cela fut l’occasion de mieux se connaître entre établissements et d’élargir leurs horizons professionnels au sein du réseau DSL.
Ce fut une semaine témoignant du dynamisme, de l’expertise et de l’engagement de nos professionnels et valorisant ainsi les actions de nos établissements, dispositifs et services en terme d’innovation, de recherche et d’expérimentation. Bravo à tous pour la richesse des ateliers, la qualité des échanges et les rencontres favorisées.
Et un grand merci à l’IRSA – Institut Royal pour Sourds et Aveugles pour leur chaleureux accueil dans un cadre très agréable.
« Au delà d’agréables retrouvailles ou rencontres, ces journées auront été très stimulantes au regard de ce que nous collègues québécois, suisses, belges, et français bien entendu, ont pu mettre en place dans leurs établissements. Un éclairage très intéressant a été fait sur les politiques publiques et les stratégies nationales de chacun de ces pays. Grâce à cela nous voyons que de belles innovations sont en place chez nos voisins et que nous avons une belle marge de manoeuvre. Par ailleurs, nous avons des domaines de compétences également en France à valoriser et à entretenir. » – Solen Bourdin, psychomotricienne SAMSAH DV La Réunion
« C’était une première participation aux journées d’étude et cela a été une expérience unique. Même si les politiques publiques diffèrent d’un pays à l’autre, les échanges sont riches en termes de pratiques professionnelles et permettent d’avancer. Je suis revenue pleines d’idées à partager avec les professionnels. J’ai pu aussi mesurer nos pratiques innovantes comparées à d’autres établissements. » – Martha Cartagena, cheffe de service IRSAM Arc-en-ciel
Le 15 septembre, l’institut IRSAM Arc-en-Ciel accueillait le réseau francophone en déficience sensorielle et des troubles du langage (RFDSL) ainsi que le Groupe Évie pour animer le bilan pédagogique de 9 mois de formation en distanciel, à l’approche d’inspiration psychoéducative, pour des professionnels IRSAM ainsi que d’autres représentants d’associations belges, martiniquaises et guadeloupéennes
Cette rencontre était complémentaire d’une journée organisée la veille, sur Nantes.
Après un accueil par la directrice IRSAM Arc-en-Ciel, Stéphanie RATINIER & Pascal CLAUSON, coordonnateur IRSAM pour le RFDSL ; Sylvie ABLINE et Philippe BELSEUR pour le RFDSL & Marc Prevenost et Julie ALLARD pour le Groupe Evie, ont présenté le retour sur les enquêtes finales, menées auprès des 2 cohortes en 2021 avec globalement, un bilan très positif : une formation qui motive les professionnels à changer leur regard et leurs pratiques ainsi que des contenus adaptés et utiles pour la pratique professionnelle.
En fin de matinée, une réflexion été proposée en trois groupes à partir de ces 3 questions :
– Comment vivez-vous la mise en œuvre de l’approche dans votre équipe ?
– Qu’est-ce qui serait aidant à la mise en place de l’approche dans les pratiques ?
– Quels sont les écueils, les axes d’amélioration que vous souhaitez partager et que vous n’avez pas indiqués dans le questionnaire ?
L’après-midi fut consacré à la synthèse de ces travaux, avec un regard proposé sur les pratiques et perspectives autour de quatre phrases à compléter par les participants :
« J’arrête de.. » / « Je change, j’améliore… » / « Je continue… » / « Je commence, j’innove… ».
La journée s’est clôturée par la remise des diplômes, avec 81% de réussite (contre une moyenne habituelle de 25% liée à un format à distance entrainant souvent un certain abandon pour les participants), résultat très encourageant pour ce choix associatif.
Une vingtaine de salariés IRSAM ont participé à cette journée et ont pu ainsi partager leurs vécus et les apports reçus.
Une journée riche en échanges qui a permis de prendre conscience des impacts de cette approche pour les bénéficiaires et des changements de posture pour les professionnels.
Des suites sont déjà annoncées pour 2023… avec le lancement en janvier d’une nouvelle cohorte, une proposition de supervision avec le groupe Evie et une prise en compte de ces journées bilan pour développer et adapter la formation proposée. Le 3 octobre, une réunion sera ainsi organisée par le RFDSL afin de présenter cette nouvelle offre.
Merci à chacun pour sa mobilisation autour de cette expérimentation réussie.
Pour préparer et organiser la rentrée des jeunes enfants suivis dans nos instituts marseillais, les directions des deux établissements ont rassemblé leurs professionnels autour de deux plénières, le lundi 29 août matin pour IRSAM Arc-en-Ciel et le mercredi 31 après-midi pour IRSAM IRS de Provence.
Ce fut l’occasion de féliciter les diplômés de l’année passée, d’accueillir les nouveaux et de présenter les projets et enjeux de l’année à venir.
Pour IRSAM Arc-en-Ciel, trois plénières seront ainsi organisées chaque année avec cette première de la rentrée, celle des vœux en janvier et enfin celle autour du bilan en juin permettant de proposer des temps importants d’échanges et de communication pour les salariés IRSAM Arc-en-Ciel. Après un retour sur l’enquête Ageval portant sur la vision des professionnels de l’établissement, l’analyse via Serafin a été présentée en lien avec le Dossier Individuel de l’Usager (DIU) mettant en avant le nombre important d’enfants accompagnés en situation de handicap rare (67 sur 125 jeunes suivis au sein de l’institut). Il a été également précisé le souhait de créer un groupe de travail sur le prochain projet d’établissement afin d’amorcer ce qui sera présenté dans le prochain CPOM en 2023. Les axes de travail 2022 et 2023 ont pu être exposés : l’utilisation DIU avec la notion de secret partagé (secret médical), le programme de formations autour de l’autodétermination (accompagnement d’inspiration psycho-éducative, facilitateurs de parcours), la démarche d’amélioration de la qualité, l’organisation expérimentale avec le service des facilitateurs, le parcours de soin, le développement de partenariats extérieurs… Une année riche en changements et projets !
« Je m’appelle Léa IANNOCARI, je travaille au sein de l’Etablissement d’Accueil Non Médicalisé (EANM) IRSAM Les Nénuphars, depuis septembre 2018. J’occupe un poste d’éducatrice sportive à temps partiel au foyer.
J’ai obtenu une licence en STAPS, spécialité APAS (Activités Physiques Adaptées et Santé), d’où l’exercice de ma fonction d’éducatrice sportive au sein d’un établissement du secteur médico-social. »
« Je travaille au sein d’une équipe de douze professionnels (composée d’Aide-Médico-Psychologique AMP, Accompagnant Éducatif et Social AES, Maîtresse de Maison, Moniteur Éducateur, etc.).
Mon métier consiste à organiser, concevoir, mettre en place des activités physiques adaptées aux besoins spécifiques des résidents, en fonction de leurs goûts, mais aussi de leurs pathologies. L’objectif étant d’adapter l’activité de manière individualisée, même au sein d’un groupe, mais aussi d’évaluer régulièrement les résidents au niveau moteur, psychologique, et social, afin de réadapter sans cesse les propositions.
Ma mission consiste à utiliser une ou des activités physiques comme SUPPORT afin de travailler et améliorer certains aspects pour la personne selon des objectifs bien précis et communs avec ceux travaillés par l’équipe.
1er exemple : Difficultés observées par l’équipe pour un résident qui a du mal avec la notion de choix et de positionnement. A travers l’activité support choisie, on mettra en place des exercices visant à travailler cette notion !
2ème exemple : Le résident a une mauvaise connaissance du schéma corporel, à travers l’activité piscine, on fera des jeux qui font appel aux différentes parties du corps et des mouvements à connaître et verbaliser.
3ème exemple : Le résident a une très faible estime de soi et a besoin de se sentir valorisé, on choisira une activité support de groupe dans laquelle on lui donnera un rôle bien précis qui lui permettra de se sentir valorisé et de prendre conscience de ses capacités. »
« Le travail en équipe s’avère indispensable car mon observation des résidents au sein des activités va venir compléter les observations qui sont réalisées dans la vie quotidienne par les éducateurs. Ainsi, cela nous permet de former une « unité » et nous apportons ensemble une évaluation globale et précise de la vie des résidents, et cela nous permet de les accompagner au mieux, de détecter les problématiques qu’il peut y avoir et d’y trouver des solutions ensemble.
L’unité d’équipe peut souvent motiver et encourager plus facilement un résident à se mettre en activité s’il en a besoin. »
« Ma relation avec les résidents est différente de celle qu’ils ont avec les autres membres de l’équipe, du fait de ne pas les accompagner dans les principaux temps du quotidien (toilettes, actes de la vie quotidienne, etc.). Nous avons, je crois, une relation de confiance, d’échange et de partage. Nous avons des relations fluides. Parfois, cela est intéressant car au sein d’une activité, les résidents sont plus ouverts, ils réalisent des choses qu’ils ne font pas au sein de l’établissement. Leurs capacités semblent se décupler la plupart du temps : des résidents qui semblent très renfermés sur eux-mêmes peuvent se mettre à rire, blaguer, discuter, parler fort pendant les sorties…
Mes relations avec les familles sont limitées mais peuvent s’avérer importantes, je peux leur envoyer de temps à autres des photos, vidéos des activités et cela leur fait plaisir. Je les appelle également à la demande des résidents qui ont besoin de maintenir un lien et pour certains, cela les rassure et les motive de savoir que leur famille sera témoin de leur implication en activité…
Enfin, je sais que si j’ai un questionnement ou une inquiétude concernant un résident et que l’équipe manque d’informations, je peux être amenée à contacter les familles. »
« LEUR BIEN ÊTRE ! Ma priorité principale est de permettre aux résidents de sortir de leur quotidien et de se mettre en mouvement. Je vais régulièrement solliciter les résidents dans leur chambre, pour les inviter à venir en activité.
Un de mes objectif principal est aussi de permettre aux résidents d’évoluer, d’avancer sur certains aspects de leur vie, à travers une activité qui leur permet bien sûr aussi de prendre du plaisir… J’ai besoin de réunir les conditions nécessaires pour leur proposer des activités bien construites et réfléchies. Pour cela, j’ai deux heures dédiées de préparation des projets par semaine. »
« Plusieurs structures regroupant des centaines de personnes, adultes ou enfants, ayant tous une déficience sensorielle et trouble associé, et des professionnels divers pour les accompagner. »
« La magie du handicap… Parfois, on est borné sur des façons de fonctionner, et puis ils nous apportent une autre logique, une autre façon de voir les choses, et cela nous amène à nous remettre en question sans arrêt : quelle richesse !
La communication « sans filtre », pas de faux-semblant, pas de mensonges, la plupart du temps beaucoup moins de manipulation avec les résidents que dans notre société avec des personnes dites « lambda »… »
« M. F.B qui se met à genoux pour crier « JE T’AIME LEA JE TAIME » en plein milieu du parc Borély…
Mme C.B qui me demande « Léa, est-ce que j’irai à la piscine TOUTE MA VIE ? »