Rechercher
Accessibilité
Signes
Ensemble, favorisons l'autonomie

Le dimanche 10 octobre, plus de 80 jeunes, adultes, résidents, salariés ont marché, couru et même dansé… sur la Corniche de Marseille, en arborant leur tshirt bleu IRSAM et surtout une grande joie de retrouver le plaisir d’être ensemble et de se dépasser.

Pour la 1ère année, les lyonnais se sont déplacés et ont pu être logés à IRSAM Arc-en-Ciel afin de profiter de Marseille le samedi et participer à cette course qui est un rendez-vous incontournable du handicap à Marseille.

Un grand bravo à tous les participants et nous vous espérons encore plus nombreux l’année prochaine !

L’Association IRSAM a choisi de participer à une action de sensibilisation mondiale autour du handicap rare, la surdicécité (les personnes sourdes et aveugles) en lien avec le CRESAM.

Cette action de sensibilisation du grand public a eu lieu le 27 juin, journée mondiale de la surdicécité. Cette initiative, appelée « bombardement de fils » (en anglais « yarn Bombing »), est une forme de street art où le fil tricoté, crocheté ou rassemblé, orne un objet dans un espace public, originaire des États-Unis en 2005. Le principe est de créer des liens, d’unir les personnes avec une double déficience sensorielle, les établissements, les services spécialisés, les membres et partenaires de l’association internationale de la surdicécité et le grand public, au niveau mondial et ainsi permettre la prise de conscience des personnes sourdes et aveugles pendant un mois, une semaine ou un jour, afin de créer une voix plus forte et unie.

L’objectif est ainsi d’accroître la sensibilisation et la connaissance de la surdicécité en tant que handicap unique et d’influencer les services appropriés pour les personnes sourdes-aveugles dans le monde.

Au sein d’IRSAM Marseille, une dizaine de tricoteuses (comptables, référente de parcours ERHR, gestionnaire RH, éducatrice sportive, surveillante de nuit, chef de service, secrétaire, Sœurs de la Congrégation Religieuse) se sont ainsi engagées et ont commencé à tricoter des carrés aux couleurs IRSAM durant les mois de mai et juin. Ces carrés de tricot reliés entre eux ont été exposés à Notre Dame de la Garde, avec l’autorisation du Père Spinoza, recteur, que nous remercions pour son accueil et sa confiance dans ce projet. Nous sommes en effet très heureux de pouvoir nous associer à la Basilique Notre-Dame-de-la-Garde, surnommée « la Bonne mère », véritable emblème de Marseille, à proximité de laquelle se trouve le siège de notre association  et avec laquelle nous entretenons des liens d’amitié depuis de nombreuses années, notamment avec la Congrégation des Soeurs de Marie Immaculée à l’origine de l’oeuvre IRSAM. Nous tenons à remercier particulièrement Soeur Marie-Laetitia qui a consacré énormément de temps dans la réalisation du tricot apposée à Notre Dame.

Pour les équipes IRSAM Lyon, une vraie solidarité et un fort engouement se sont également développés autour de cette initiative. L’activité tricot a ainsi débuté au moment du confinement en pensant décorer des arbres du parc des foyers Clairefontaine, à défaut de pouvoir accéder à des lieux publics. Cependant, l’évolution favorable des mesures sanitaires, et l’engouement important des familles, des résidents et des salariés pour participer à cet évènement les ont conduit à penser à un lieu extérieur proche de Clairefontaine. Une quantité de tricoteuses motivées et agiles ont ainsi créé de nombreux carrés de laine permettant la mise en place d’un évènement à plus grande échelle en lien avec notre territoire. L’établissement a souhaité « habiller » certains arbres de la place Valmy afin de créer un parcours esthétique qui conduit à la Mairie du 9ème. Ce parcours visuel a été mis en place et organisé par les équipes et résidents de Clairefontaine ce qui créé un formidable outil au service de l’inclusion des personnes accompagnées et qui, par cette intervention esthétique et poétique au sein de la cité permet de sensibiliser les habitants du 9ème arrondissement au handicap sensoriel et à la surdicécité.

Enfin, au sein de l’IDV Arc-en-Ciel à Marseille, 5 jeunes enfants en situation de surdicécité – Shirine, François, Rayane, Maxime et Sacha- ont participé activement à cette action en réalisant de belles œuvres autour du tricot avec l’aide de leurs éducateurs. Et c’est tous ensemble, jeunes et salariés IRSAM, que nous avons installé les réalisations sur le grand et beau cèdre de la cour de l’Arc-en-Ciel. Un projet mené avec beaucoup d’entrain par l’établissement et qui prend tout son sens en cette journée de sensibilisation à la surdicécité.

Une belle action collective où chacun a pu se révéler et participer avec passion, énergie et enthousiasme. Un grand merci à tous !

 

 

Le jeudi 11 mars, une cérémonie  s’est déroulée en présence du Père Devert, du Vice-Président de la Métropole, du Sous-préfet et de la députée du Rhône, à l’occasion de la pose de la Première Pierre de la résidence de Lyon Caluire, projet initié par Habitat et Humanisme.

Cette résidence dont la construction devrait être achevée en mars 2022, compte 20 logements du T1 au T2, dont 12 qui seront attribués à l’Association IRSAM. Huit autres logements seront occupés sous la forme d’un béguinage, le gestionnaire de la résidence sera Habitat et Humanisme (H&H).

Ce projet a été rendu possible grâce à un partenariat entre EHD (entreprendre pour Humaniser la Dépendance) foncière d’H&H et IRSAM Lyon, au travers notamment de la Passerelle HANDI SENS et du Pôle inclusif du Foyer Clairefontaine.

Il s’agit de poursuivre le processus d’autonomie et d’inclusion initiée dans le cadre de notre CPOM en donnant la possibilité à des adultes sourds avec Handicap associé, de vivre dans leur propre logement au sein d’une résidence adaptée, mêlant d’autres types de population, probablement des personnes âgées.

Le pôle inclusif IRSAM Lyon aura entre autres missions celle de porter le projet social de cette résidence, dont l’objectif est de lutter contre l’isolement en favorisant des dispositifs intergénérationnels et citoyens.

Découvrez les articles parus pour l’occasion :

Résidence pour sourds et malentendants, la première pierre posée

Journal Le Progrès : LeProgrès-IRSAMLyon-ProjetCaluire-11-03-21

Les 33èmes journées nationales de formation des personnels des foyers et MAS, organisées par le CREAI PACA, ont eu lieu du 3 au 5 avril 2019 à Marseille.
 
Des journées de préparation ont été nécessaires dès le 10 janvier 2018, avec au total 11 rencontres (une fois par mois environ). Le comité de préparation était composé de 16 personnes représentant des directeurs, directeurs adjoints, chefs de service d’établissements de la région de type MAS, FAM et Foyer de Vie ainsi que des membres du Creai PACA. Les établissements adultes IRSAM étaient représentés par Luc Denis, directeur des foyers du Complexe Villa Apraxine à Nice. 
Les objectifs de ces rencontres préparatrices ont été de choisir une thématique générale, un titre et un argumentaire, faire des propositions de thèmes et d’organiser le colloque avec des conférences plénières et des ateliers toujours en lien avec la thématique générale :  » Réussir l’accompagnement des personnes dans un monde de transition, leviers et innovation pour s’adapter à la pluralité des besoins et des choix de vie. « 
 
Luc Denis, qui venait de prendre ses fonctions au sein de l’Association IRSAM, a souhaité participer à ce comité de préparation pour y représenter l’association et notamment les établissements adultes.
Il a pu ainsi échanger sur les différentes diversités et modalités d’accompagnement au sein d’établissement de type MAS , FAM et Foyer de Vie . Cela lui a permis de favoriser en même temps sa prise de fonction grâce, notamment, à une meilleure connaissance des publics.
 
Cette rencontre, qui s’est déroulée au Parc Chanot à Marseille, fut un succès avec la présence de plus de 700 personnes, venues de métropole et également de La Réunion. Cela a ainsi permis aux salariés IRSAM travaillant dans des établissements différents et éloignés géographiquement, de se rencontrer et de partager leurs pratiques.
 
Lors de ces journées, Luc Denis a  pu animer un atelier concernant la diversification des modes d’accueil et d’accompagnement, un sujet intéressant notamment sur la question de l’habitat inclusif et des logiques de parcours de vie auxquelles nos établissements sont confrontés de plus en plus.
 
En conclusion, ce fut pour Luc Denis, une expérience intense, riche et fastidieuse avec au final, un résultat très positif et de nombreux retours satisfaisants.
 

Cette année encore, nous réitérons avec enthousiasme, la co-organisation de la journée Proman Intégrasport aux côtés du Smuc, de l’association ARI, l’Unapei et l’Algernon. Le jeudi 16 mai, une journée dédiée au sport et au handicap aura lieu au Stade Jean Bouain à Marseille.

Ce sera l’occasion pour les jeunes et résidents de nos établissements de participer à un événement sportif, riche en rencontres et en découvertes d’activités diverses et ludiques avec d’autres jeunes d’écoles, collèges et lycées de Marseille et d’autres personnes accueillies au sein de structures médico-sociales. Danse, basket, escalade, judo, boxe, yoga et bien d’autres encore seront proposées.

Une particularité cette année avec le challenge « Proman Intégrafoot » organisé de 14h à 14h40, dans le cadre de la coupe du monde de foot féminin qui aura lieu en France en juin prochain. N’hésitez pas à vous inscrire !

Ne ratez pas ce rendez-vous annuel et pensez à vous inscrire d’ici le 13 mai.

Renseignements, inscriptions : integrasports.marseille@gmail.com et communication@irsam.fr

 

Handicaps Rares : il faut redoubler d’efforts pour proposer des réponses ajustées aux attentes spécifiques des personnes en situation de handicaps rares.
 
Alors que le 2e schéma national Handicaps Rares est terminé depuis fin 2018, et malgré l’engagement pris par les pouvoirs publics à l’occasion d’une réunion organisée à la CNSA le 20 mars 2018, un an plus tard, rien n’a été encore engagé pour élaborer un 3e schéma que les acteurs de terrain appellent de leurs vœux.

Sous la pression des associations de personnes et de familles, avec l’appui des professionnels, les pouvoirs publics ont déployé deux schémas nationaux successifs d’organisation sociale et médico-sociale pour les handicaps rares.  Le premier schéma portait sur la période 2009-2013. Le second schéma, engagé en 2014, s’est terminé fin 2018. Un an plus tard, rien n’a bougé. Malgré de multiples sollicitations, il n’y a, à ce jour, pas de réponse de la CNSA et de la DGCS sur la feuille de route potentielle en faveur d’un 3e schéma. Un rendez-vous est annoncé pour la fin de ce mois.

La notion de handicap rare émerge dans les années 1990. Elle est officialisée par décret en 2005, la même année que la loi pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées. Le handicap rare repose sur une combinaison de 3 types de rareté : la rareté des publics (moins d’1 cas pour 10 000 personnes), la rareté des combinaisons de déficiences et la rareté et la complexité des technicités de prise en charge.
Toutes les situations des personnes avec handicaps rares sont uniques dans leur expression, et dans la coordination d’interventions spécialisées et individualisées à mettre en œuvre en accompagnement pour répondre aux attentes, aspirations et besoins de chaque personne tout au long de leurs parcours de vie.

Aujourd’hui, grâce aux 2 premiers schémas, un dispositif intégré, prenant appui sur un Groupement National de Coopération Handicaps Rares (GNCHR), 4 Centres Nationaux de Ressources Handicaps Rares (CNRHR), et 13 Equipes Relais Handicaps Rares (ERHR), propose une organisation territoriale innovante croisant des compétences transversales nationales et des interventions de proximité pour accompagner les parcours de vie des personnes et des familles concernées.

Pour répondre aux aspirations, aux attentes et besoins des personnes en situation de handicaps rares et de leurs familles, dans un contexte de transformation de l’offre et de développement de l’approche inclusive, plusieurs organismes engagés dans la gestion du dispositif intégré signent un texte collectif appelant les pouvoirs publics à l’action. Ils s’inscrivent pleinement dans une démarche pragmatique qui consiste à intégrer « approche par les droits » et à prendre en compte les situations singulières des personnes pour apporter les réponses adaptées, adaptables et modulaires.

Les situations accompagnées sont toujours inédites. Il n’y a pas de solutions pré-formatées, elles se construisent pas à pas, avec et au service des personnes et de leurs familles et elles sont nécessairement plurielles, adaptées et adaptables.
Pour cela, les actions menées dans le cadre du dispositif intégré visent à faire évoluer voire à transformer les réponses et à construire de nouvelles réponses. Il s’agit de désenclaver les savoir-faire spécialisés pour les mettre au service de réponses modulaires : chaque situation nécessite du « sur-mesure », quelles que soient les institutions et compétences professionnelles que cette situation mobilise (celles du « milieu ordinaire » et/ou du « milieu spécialisé »), : c’est le sens de la démarche inclusive.
Le 3e schéma doit promouvoir les expérimentations dans la construction de nouvelles réponses, sur de nouvelles formes d’accompagnements, garantissant la qualité et la continuité des parcours, et ce faisant accompagner la transition vers une société inclusive. Les équipes relais pourraient en assurer l’animation sur leur territoire (sous le pilotage des ARS) ; les CNRHR, en prenant appui sur leurs spécialisations respectives, développeraient un travail de « modélisation » à partir de ces expérimentations (production de connaissances, recherches actions, déploiement des compétences nécessaires…) ; le GNCHR pourrait assurer les conditions de remonter de ces expériences, leur capitalisation et leur diffusion.


« A l’heure où se dessinent les nouveaux contours d’une politique en direction des personnes handicapées, celle-ci ne peut se former sur une page blanche. Elle se doit d’intégrer les dynamiques en cours. Les singularités des personnes en situation de handicaps rares et les réponses adaptées qu’elles-mêmes attendent ainsi que leurs proches et qui se préfigurent au travers des actions menées, issues des 2 schémas nationaux précédents, constituent un appui considérable susceptible d’irriguer l’ensemble de la politique à mener pour les personnes handicapées. Il faut continuer et pour cela un 3e schéma est nécessaire. L’histoire nous apprend que la prise en compte des singularités est souvent à l’origine de nombreuses avancées sociales et culturelles pour tous. »

Retrouvez la contribution et les signataires dans le pdf ci-joint.

Le vendredi 15 mars, le Centre d’Enseignement Professionnel pour Déficients Auditifs (CEPDA) a ouvert ses portes. L’objectif était de présenter les formations qualifiantes et certifiantes proposées dans cet établissement : bâtiment (CAP maintenance de bâtiments de collectivité), espaces verts (CAP travaux paysagers), services (CAP petite enfance et CAP agent polyvalent de restauration). Une table ronde sur le thème « du parcours de formation à l’insertion sociale et professionnelle » a également été organisée permettant de présenter le CEPDA ainsi que les différents dispositifs existants.

Ce fut un très bel événement collectif et porteur de sens pour le CEPDA !

Un grand bravo à Sabine Tourville, chef du service du CEPDA ainsi qu’aux salariés et jeunes qui se sont particulièrement mobilisés, la réussite de cette journée leur appartient pleinement !

« Un pas de plus » réalisé pour le CEPDA…

Découvrez les vidéos présentant les différents pôles du CEPDA ci-dessous :

2 articles « retour » de La Provence 13 & 20 mars 2019

Dans le cadre des séries documentaires sur France 5, un reportage de 26 minutes intitulé « Sortir de sa bulle », a été diffusé le lundi 2 avril, à l’occasion de la Journée mondiale de sensibilisation à l’autisme.

Notre Institut d’Education Sensorielle Les Primevères à Lyon a pu être à l’honneur dans ce reportage consacré aux personnes atteintes de déficience visuelle avec autisme. Des professionnels de l’Institut ont ainsi pu témoigner de l’importance de l’accompagnement de ce public via des équipes pluridisciplinaires et compétentes.

Dans le secteur de la déficience visuelle, parmi les enfants accompagnés dits « avec troubles associés », le nombre identifié en tant qu’autistes est en nette augmentation. Ils sont dits « psychotiques », avec « troubles autistiques », présentant une « dysharmonie évolutive », voire même « psychologiquement instables ». Dès lors, la complexité de l’accompagnement due à l’interaction entre déficit visuel et troubles autistiques rend le travail pédagogique, éducatif ou thérapeutique encore plus exigeant…

Découvrez le documentaire via le lien ci-dessous :

https://www.france.tv/france-5/a-vous-de-voir/452499-sortir-de-sa-bulle.html

Visite de Mme La rectrice à l’Institut d’Éducation Sensorielle « Les Primevères » à Lyon 9ème à l’occasion de la Journée internationale du handicap
Élèves en situation de handicap  – Réussite pour tous  – le vendredi 01 décembre 2017

Depuis 1992, à l’initiative de l’Onu, la journée internationale des personnes handicapées est célébrée dans les écoles et les établissements toutes les années au début du mois de décembre.

L’Éducation Nationale se mobilise aux côtés de grandes associations et de ses partenaires pour impulser et relayer des actions dans les écoles et les établissements scolaires. Cette journée à deux objectifs :

Le thème de l’édition 2017 est « Des transformations durables pour une école inclusive ».

La rectrice Madame Françoise Moulin Civil s’est rendue le 1er décembre à l’Institut d’Education Sensorielle « les Primevères » à Lyon 9ème accueillant des enfants déficients visuels avec troubles associés. La création de l’Unité d’Enseignement au sein de l’IES Les Primevères date de septembre 2015. Depuis ces deux années, le nombre de professionnels ne cesse de croitre, aujourd’hui 10 professionnels la représentent.

Mme Priolet, directrice de l’IES, accompagnée des familles et des professionnels a accueilli Mme La Rectrice en présence de Madame Véronique Montangerand, conseillère technique pour le handicap.

La visite de l’établissement et du dispositif Pôle de Compétences et de Prestations Externalisées lui a permis de découvrir le fonctionnement du site « Les Primevères ». Lors de cette après-midi, Mme La rectrice a rencontré des professionnels, des parents et des jeunes de deux groupes de jour (Jakadi et Bartavelles) accueillant des jeunes porteurs d’autisme et des jeunes déficients visuels avec handicaps associés. L’équipe enseignante composée de professeurs spécialisés relevant du ministère de la santé, de professeurs des écoles mis à disposition par l’éducation nationale, d’éducateurs techniques et d’un moniteur de sport adapté ont présentés les méthodes pédagogiques concrètes utilisées.  La collaboration interdisciplinaire avec les éducateurs et les soignants favorise l’assimilation des notions enseignées en classe et leur généralisation au cours d’activités variées. L’enseignement a également une visée d’insertion professionnelle, principalement en ESAT et des ateliers préprofessionnels (Initiation Technique et Pratique et Atelier d’Initiation aux Métiers de l’Artisanat) sont destinés à préparer les jeunes. Le cannage, la vannerie ou la création des objets de communication et la gestion du stock font partie des exercices proposés par cet atelier. Le gymnase et les différentes salles qui servent à l’accompagnement global du jeune notamment avec les rééducations et le domaine du soin (salle esthétique, salle Snoezelen, salle de travail en vis-à-vis et la salle d’apaisement) complètent les apports pédagogiques de l’unité d’enseignement.

 

Après la visite, un temps ont été dédiés aux familles de l’IES et aux familles du dispositif PCPE qui ont pu apporter de précieux témoignages sur le parcours médico-éducatif de leurs enfants. Puis, dans un second temps, Mme La Rectrice a échangé avec les deux professeurs des écoles en charge de la classe d’enfants autistes ainsi qu’avec l’ensemble de l’équipe de l’unité d’enseignement animée par sa coordonnatrice, Corinne Gerbier.

Mme La rectrice a salué la forte impulsion donnée par notre Directrice, Mme Priolet, pour mettre en place de nombreuses formations des personnels incluant les enseignants et associant étroitement les familles et par le professionnalisme et l’implication des professionnels de l’établissement. Elle a apprécié le travail mené pour ouvrir l’IES aux établissements scolaires pour fluidifier le parcours de scolarisation des jeunes accueillis, malgré leur déficience.

Elle a également insisté sur les progrès tant qualitatifs que quantitatifs restant à réaliser afin d’augmenter le nombre d’enfants handicapés scolarisés en milieu ordinaire et de favoriser ainsi la réussite du parcours scolaire en prévenant les ruptures. Elle a rappelé le travail engagé en ce sens dans la région académique Auvergne-Rhône-Alpes, formalisé par une convention en faveur de l’école inclusive signée en septembre 2016 par l’ARS Auvergne-Rhône-Alpes et l’Education nationale.

Laetitia Perez, directrice adjointe IES Les Primevères

Des travaux de recherche neuroscientifique de diverses équipes françaises et étrangères ont montré, depuis cette dernière décennie, l’intérêt de la musique chez les enfants dyslexiques en complément de la rééducation orthophonique.

Daniele Schön, Neuropsychologue-chercheur à l’Inserm/ Université d’Aix-Marseille, et son équipe ont ainsi constaté que 60 % des enfants dyslexiques bénéficiant des ateliers « musique » parallèlement à la rééducation orthophonique, s’étaient améliorés en lecture contre 28 % dans le groupe témoin ayant « art plastique » et orthophonie.

L’amélioration relevée en lecture est attribuée au fait que la musique permet un transfert de compétences au sein du cerveau du rythme vers l’habileté à discerner les sons et donc à lire correctement.

Ces travaux de recherche encourageants ont motivé l’équipe médicale et thérapeutique du CMPP à proposer des ateliers intensifs sur 3 à 5 jours de musique rythmée animés par un musicien et des thérapeutes. A ce jour 16 enfants en suivi et 9 enfants de la classe Ulis-TSLA (Troubles Spécifiques du langage et des apprentissages) ont bénéficié de ce dispositif. Les impacts sur les capacités d’attention, de coordination sont constatés durant le stage, ceux sur les fonctions langagières demandent à être évalués à distance par des tests standardisés pratiqués par les orthophonistes.

Une représentation est organisée à la fin de chaque atelier à laquelle les familles sont invitées. C’est avec beaucoup d’enthousiasme qu’elles ont accueilli ce nouveau dispositif.

Aller au contenu principal