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Ensemble, favorisons l'autonomie
Découvrez ci-dessous le podcast de l’émission « au cœur de la cité » disponible sur RCF, consacré à notre association, avec Quentin Mahé, résident au sein de l’Établissement d’Accueil Non Médicalisé (EANM) IRSAM Les Nénuphars à Marseille, Corinne Bichout, chef de service IRSAM Les Nénuphars & IRSAM Les Chanterelles et Soeur Marie Jasmine, vice-présidente du conseil d’administration IRSAM. 
 
Trois regards différents pour parler de l’engagement de notre association dans la société.
 
Une émission à ne pas rater !


L’association IRSAM : accompagner les handicaps avec écoute et bienveillance | Au cœur de la cité | RCF

 
 

Présentation

Sébastien Vienne, ergothérapeute depuis 2015, je suis issu de la 1ère promotion de l’école d’Ergo de La Réunion.

Ma première expérience et mon premier poste se sont déroulés à l’Association IRSAM en 2015 au SAMSAH DV puis à partir de 2017, au CASE DV, avec des interventions ponctuelles sur le handicap visuel – pour l’aménagement d’environnement professionnel – pour du maintien à l’emploi sous les préconisations de l’orthoptiste. Depuis 2018, le CASE DV a pu étendre son activité dans le champ du moteur ; j’ai pu ainsi développer mon activité dans ce domaine.

Votre métier / votre mission / votre équipe :

D’une manière générale, l’ergothérapie est une discipline paramédicale qui agit sur prescription médicale. L’ergothérapie intervient sur l’ensemble des champs du handicap. Il évalue la situation de la personne pour dresser un bilan ergothérapique. Ce dernier est  destiné à mettre en œuvre la rééducation pour pallier aux difficultés de la personne porteuse de handicap pouvant aller jusqu’à de la réadaptation par la mise en place d’aides techniques et d’environnement adapté.

Mes missions sur le CASE DV :

L’ergothérapeute au CASE DV intervient auprès des personnes en emploi, en recherche d’emploi ou en formation.

Au niveau du handicap visuel, j’évalue l’environnement lumineux et ergonomique de la personne afin de proposer des préconisations en termes d’aménagement pour créer un espace de travail adapté aux capacités visuelles de cette personne.

Au sein de notre équipe, il y a la coordinatrice qui gère le lien entre les bénéficiaires et partenaires qu’on peut rencontrer tout au long de l’accompagnement proposé, l’orthoptiste qui se charge de transmettre l’évaluation des capacités visuelles de la personne ainsi qu’un informaticien qui met en place des outils informatiques adaptés (logiciel…).

Au niveau du handicap moteur, le CASE DV a, depuis peu, pour mission de réaliser des évaluations motrices pour les personnes en emploi, en recherche d’emploi ou en formation qui peuvent être touchées par des maladies invalidantes (type lombalgies) comme des maladies sévères (sclérose en plaque par ex) qui auront un impact négatif sur leur emploi que ce soit pour le maintien de l’emploi ou pour une prise de poste. Je rencontre ainsi, les bénéficiaires du dispositif appui spécifique mis en place par l’AGEFIHP afin de recueillir un ensemble de données nécessaires et utiles concernant les capacités fonctionnelles, au regard de l’environnement. Ceci me permettra d’apporter des préconisations d’ordres matériels ou/et organisationnelles afin d’optimiser la prise de poste, la recherche d’emploi.

Les entretiens réalisés peuvent également m’amener à préconiser l’intervention de l’orthoptiste et de l’informaticien selon les répercussions des pathologies présentes. 

Votre rôle au milieu des autres métiers / compétences :

Sur la partie visuelle, il y a l’aménagement lumineux et ergonomique de l’environnement professionnel.

Sur la partie motrice, il y a des bilans confrontés à l’environnement dans lequel sera présent la personne pour mettre en place des outils de compensation.

Vos relations avec les personnes accompagnées :

C’est très intéressant d’apprendre leur vécu, c’est un véritable partage d’expériences.

Ils peuvent nous apporter des éléments que nous n’aurions peut-être pas vus de la même manière.

L’Association IRSAM, c’est quoi pour vous ? 

L’Association IRSAM est un vecteur de valeurs dans lesquelles je me retrouve et qui correspondent parfaitement à la pratique de mon métier où l’humain est au cœur de l’accompagnement.

Votre regard sur le handicap :

Selon moi, il reste énormément de travail à construire dans ce monde méconnu du grand public…

Présentation

Je suis Natja Boulianne, ergonome et instructrice en activité de vie journalière (AVJiste). J’exerce dans le domaine de la déficience visuelle depuis plus de 15 ans ; de 2006 à 2017 dans les centres de santé et de services sociaux du Québec et depuis 2017 au sein de l’Arc-en-Ciel situé à Marseille.

Mon métier

J’occupe le poste d’AVJiste à mi-temps sur le Pôle d’Accompagnement à l’Autonomie et à la Scolarité et à mi-temps sur le pôle Accompagnement à l’Autonomie, l’orientation et la Formation Professionnelle. Par ailleurs, je travaille essentiellement avec les jeunes âgés de 6 à 25 ans identifiés en inclusion scolaire.

Ma mission

Le métier d’AVJiste est dédié essentiellement aux personnes qui présentent une déficience visuelle avec ou sans déficience associée. Mon rôle est d’identifier les situations de handicap le plus rapidement possible dans le processus de développement de l’enfant ou suite à l’apparition de la pathologie chez l’enfant ou le jeune adulte. Mon rôle est étudié et orienté sur des considérations techniques. Mes connaissances me permettent d’identifier, grâce à des mises en situation et des observations, le fonctionnement visuel et sensoriel ainsi que les impacts de la déficience visuelle sur les activités de vie de la personne qui présente une malvoyance ou une cécité. L’AVJiste travaille toujours en interdisciplinarité. Mes interventions peuvent se dérouler en laboratoire (à l’AEC) ou en milieu écologique (domicile, école, stage, etc,).

Mon rôle auprès des familles

En tant qu’AVJiste, je suis amenée à travailler chez des bénéficiaires, ce qui peut parfois être intrusif. Il est donc essentiel d’être à l’écoute et de miser sur une relation de confiance mutuelle. Par exemple, il peut m’arriver de proposer des objectifs de travail qui découlent de situations de handicap observées. Ces objectifs font suite à MES observations en tant que professionnelles, mais ne correspondent peut-être pas aux BESOINS des familles à l’instant T. Il faut accepter leurs décisions et travailler plutôt pour faire évoluer la situation, même si cela peut prendre plusieurs années.

Mes intérêts

Mon objectif est de faire varier et évoluer les pratiques pour améliorer la qualité de vie des bénéficiaires. L’établissement fait partie intégrante de l’écosystème des familles et notre façon de travailler agit directement sur la dynamique et le bien-être de ces dernières. C’est l’une des raisons pour lesquelles j’accorde une aussi grande importance au travail d’équipe. Autrement, beaucoup vous le diront, je suis une femme de projet ; j’aime les expérimentations et l’innovation.  

L’Association IRSAM pour moi

IRSAM, c’est une très grande association qui représente largement les déficiences sensorielles au sein de la population française. L’Association IRSAM est dans une dynamique de changement qui je l’espère, favorisera l’amélioration des pratiques professionnelles et par le fait même la qualité de vie des personnes accompagnées.  

Le handicap pour moi

Je perçois le handicap comme le symptôme d’une société égocentrique. Un symptôme qui malheureusement n’est ressenti que par certains citoyens. Des citoyens malheureusement nés avec une fragilité, une déficience sur un ou plusieurs organes. Le handicap, ce n’est pas simplement lié à une pathologie. Non, car dans un monde adapté, il n’y aurait pas d’handicapé.

En guise de conclusion, j’aimerais encourager toute personne intéressée par le métier d’AVJiste à consulter le site web de la Fédération des Aveugles de France, principal prestataire de formation des Instructeurs en Autonomie. La France est cruellement en manque de professionnels passionnés et spécialisés en déficience visuelle. C’est un métier qui mérite d’être connu par le plus grand nombre de personnes possible.  

Trois professionnels IRSAM, encadrants dans nos établissements marseillais pour enfants, se sont retrouvés à Bordeaux du 1er au 3 décembre 2021, pour participer aux 14èmes journées nationales des SESSAD sur le thème « all inclusive », organisées par le CREAI Nouvelle Aquitaine.

Ce fut l’occasion de rappeler que les SESSAD constituent des ressources pertinentes autant qu’incontournables dans le parcours de la petite enfance jusqu’à l’âge adulte. Ils disposent en effet d’une bonne connaissance de l’ensemble du parcours de la petite enfance jusqu’à l’âge adulte, travaillent en lien avec les acteurs du milieu ordinaire et particulièrement ceux de l’Éducation Nationale, occupent une place privilégiée pour l’observation et le repérage des besoins sur leur territoire et construisent une expérience de l’articulation entre milieu ordinaire et milieu spécialisé dans une approche écosystémique.

Le modèle de fonctionnement et l’offre de service proposés de longue date par les SESSAD, répondent à ce qui est attendu aujourd’hui pour accompagner les personnes en situation de handicap au cœur d’une société inclusive : aller vers les enfants et les jeunes, dans tous leurs lieux de vie, s’adapter à leur environnement et aux besoins particuliers de chacun, proposer des prestations personnalisées en lien avec les autres acteurs territoriaux.

S’inscrivant dans l’histoire du secteur médico-social, dans un contexte de mise en oeuvre des nouvelles orientations sociétales et politiques, les SESSAD montrent des facultés d’adaptation dans de nombreux domaines. Ils déploient des compétences au service de l’ensemble des acteurs du territoire.

Pour autant, les SESSAD se questionnent et se sont retrouvés pour échanger sur ces nombreuses interrogations :

Cette fonction ressource est-elle suffisamment connue et valorisée ?

Comment va-t-elle s’articuler avec les nouvelles organisations telles que les plateformes de services, les pôles de compétences et de prestations externalisées (PCPE), les dispositifs intégrés, les équipes mobiles, les pôles inclusifs d’accompagnement localisés (PIAL) etc. ?

Quelle place pour les SESSAD dans une configuration décloisonnée sanitaire et médico-sociale ?

Quels usages des outils numériques dans l’accompagnement et dans l’organisation des services ?

Comment soutenir le développement du pouvoir d’agir et l’autodétermination des jeunes ?

Comment répondre aux besoins liés à la santé des jeunes ?

Quels impacts sur les compétences et les métiers ?

Quelles innovations pour la conduite du changement et l’accompagnement des équipes ?

Quels effets sur la qualité d’accompagnement des jeunes et des familles ?

Jacques Mikulovic, directeur de l’INSHEA a présenté les nouvelles formations et notamment le partenariat avec la FISAF dans lequel notre association est particulièrement investie pour notamment avancer sur la création de formations communes (DU, masters). C’est une grande avancée pour nous dans la coopération Éducation Nationale et le secteur du médico-social dans le champ de la déficience sensorielle.

Un article Hospimedia à découvrir suite à ces rencontres : https://abonnes.hospimedia.fr/articles/20211209-offre-medico-sociale-transformer-un-esms-en-dispositif

 

Les 29, 30 novembre et 1er décembre 2021, une trentaine de professionnels IRSAM encadrants dans nos établissements ou services à Marseille, Lyon et La Réunion, se sont retrouvés au 40ème congrès de la FISAF, organisé à l’espace Charenton à Paris.

Le thème de ce congrès : « inclusion, innovation et transformation, évolution des pratiques et des représentations : Quels impacts et quelles perspectives à la suite de la crise sanitaire ? Les apports de la recherche appliquée » a permis de réfléchir collectivement sur les transformations à l’œuvre dans un objectif de tendre vers une société plus inclusive. Plus de 300 invités, participants ont ainsi échangé, partagé, débattu sur leurs pratiques autour des nouveaux concepts, des enjeux politiques, d’innovation pendant 3 journées, particulièrement riches en apprentissages.

Après une ouverture politique de Philippe Calmette qui a mis en exergue le système inégalitaire qui existe dans notre secteur et qui se creuse « c’est un système à bout de souffle. Il faut sortir de cette logique d’aide sociale et aller vers une 5ème branche dédiée à l’autonomie pour l’ensemble des publics en situation de perte d’autonomie, qui représente 10 à 15% de la population française. La tâche est lourde mais la solidarité entre les associations du secteur est une vraie force pour y arriver et avancer tous ensemble ! », une table ronde sur les pratiques professionnelles déployées à l’occasion de la crise « Covid » a suivi pour répondre aux questions suivantes : comment promouvoir un management permettant d’être inclusif et de repenser à la liberté d’actions des acteurs ? Comment sortir des contraintes pouvant enfermer dans une nomenclature ? Quelles pratiques les professionnels ont su mettre en place pour s’adapter à cette crise ? Quelles sont les incidences et comment les partager collectivement ?  Cette réflexion s’est clôturée par une pièce de théâtre spécialisée sur le thème des DYS.

Le deuxième jour fut consacré à des ateliers de recherche-action afin de favoriser les regards croisés.

Huit thématiques ont ainsi été abordées engageant un dialogue entre recherches et professionnels

Cette journée s’est clôturée par un dîner de gala accompagné d’un concert de musique.

La dernière journée était consacrée à la restitution et aux conclusions des ateliers, rapportées par les différents interlocuteurs concernés.

Pendant ces journées, un stand IRSAM Passerelle Handisens était présent afin de permettre de découvrir cet établissement expérimental à Lyon, géré par Karine Arque et qui présente une nouvelle offre de service et approche pour un accompagnement de personnes avec handicap.

Un congrès qui a permis de rassembler nos collaborateurs et de prendre du temps pour réfléchir et avancer sur des propositions concrètes de transformation des pratiques, dans un contexte où notre secteur se fragilise…

L’Unapei Alpes Provence a proposé de nous associer avec 12 grandes associations médico-sociales des Bouches-du-Rhône (plus de 250 salariés) pour alerter les médias sur le sujet préoccupant du manque de professionnels dans notre secteur.

Aujourd’hui, une conférence de presse a eu lieu dans les locaux de l’Unapei à Marseille, pour communiquer sur le sujet et répondre ensemble aux questions des journalistes.

Philippe Pillon était présent et a pu s’exprimer sur ce sujet qui le préoccupe comme ses homologues.

Découvrez ci-dessous le communiqué de presse diffusé :

Pénurie de professionnels : le cri d’alarme de 12 grandes associations médico-sociales des Bouches-du-Rhône

L’iniquité de traitement des professionnels du secteur médico-social met en péril, si rien n’est fait, l’accompagnement des personnes en situation de handicap et les jeunes de la protection de l’enfance. La reconnaissance des métiers et la revalorisation salariale prévues par le Ségur de la Santé doivent concerner tous les professionnels du social et du médico-social.

Inédit : 12 associations du département s’unissent et lancent un appel d’urgence.

Nos associations, dédiées à l’accompagnement des personnes vulnérables et en situation de handicap, traversent une crise inédite. En dépit de leur engagement quotidien au service des plus fragiles, nos professionnels sont épuisés et le nombre de postes vacants augmente de plus en plus.

Les métiers de notre secteur professionnel, pourtant essentiels, ne sont pas assez reconnus, avec des salaires qui ne sont pas attractifs.

Notre convention collective n’est plus adaptée. Les niveaux de rémunération proposés ne répondent plus aux compétences, aux diplômes exigés, et aucune revalorisation n’a été faite depuis la mise en place des 35h.

A ce jour, 490 postes sont vacants sur l’ensemble de nos associations.

Avec des métiers particulièrement en tension comme ceux d’assistant social, infirmier, kinésithérapeute, orthophoniste, éducateur et moniteur éducateur, comptable et administratif, surveillant de nuit…

Le manque de professionnels nous contraint aujourd’hui à interrompre certains services. Certaines familles se voient dans l’obligation de reprendre leurs enfants à domicile et d’effectuer le travail d’accompagnement et de soins qui nous est normalement confié.

« Nous déplorons plus de 15 professionnels en arrêt et nous n’avons que très peu de candidats qui se présentent sur les postes ouverts. Nous fonctionnons en mode dégradé depuis début septembre. Nous devons faire des choix dans les activités et dans nos organisations. Les enfants accompagnés sont les premières victimes de cette situation, suivis par les professionnels qui s’épuisent.  Nous sommes très inquiets de la fuite de nos compétences à moyen et long terme. » Sandrine Péraldi, Directrice IRSAM IRS de Provence Institut pour Déficients Auditifs à Marseille 11ème 

Le Ségur de la Santé, s’il est mis en place au 1er janvier 2022, ne concernera que quelques catégories professionnelles du secteur médico-social (paramédicaux, AES, etc.). De surcroît, cette revalorisation ne sera mise en œuvre que par un seul financeur. La conséquence directe en sera l’iniquité de traitement entre les métiers, au sein de mêmes associations, de mêmes équipes, avec le risque que cela entraîne mouvements sociaux et contentieux.

« Dernièrement, 3 assistantes sociales sur 4 ont démissionné. Comment rivaliser avec des employeurs qui proposent 500€ de revenus supplémentaires par mois, plus de congés et plus d’avantages sociaux ? J’essaie de recruter mais certains candidats ne se présentent pas en entretien ou même se désistent lorsqu’ils sont retenus. Actuellement, je cherche à embaucher une secrétaire administrative pour assurer au moins la gestion administrative de ces postes. Mais là encore, les personnes ne se présentent pas. Nous sommes de plus en plus en difficulté pour répondre aux sollicitations des personnes et des familles, en matière d’accès et de maintien des droits ; sans parler de la fatigue qui s’accumule auprès des professionnels présents. » Karine Pelletieri, Chef de Service Personnes Accueillies, Unapei Alpes Provence

Les professionnels qui accompagnent nos concitoyens les plus fragiles méritent reconnaissance professionnelle et équité de traitement. Et nos usagers doivent continuer à bénéficier des soins auxquels ils ont droit, sans risquer une dégradation de nos services pour cause de pénurie de personnels et d’accompagnants.

Nos associations font aujourd’hui front commun pour demander à ce que l’ensemble des métiers du secteur social et médico-social soit intégré au Ségur de la Santé.

Nous sommes très inquiets pour l’avenir de nos associations à but non lucratif, et surtout pour les jeunes et les personnes en situation de handicap que nous accompagnons, si cet appel n’est pas entendu.

 Nos associations

Ont été sollicitées les associations de plus de 250 salariés des Bouches-du-Rhône : Adapei du Var, ARAIMC, ARI, IRSAM, APF France Handicap, Formation & Métier, Fouque, Sauvegarde 13, Serena, AMSP, La Bourguette, et Unapei Alpes Provence. A travers nos 12 associations, ce sont près de 7 000 salariés concernés.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le dimanche 10 octobre, plus de 80 jeunes, adultes, résidents, salariés ont marché, couru et même dansé… sur la Corniche de Marseille, en arborant leur tshirt bleu IRSAM et surtout une grande joie de retrouver le plaisir d’être ensemble et de se dépasser.

Pour la 1ère année, les lyonnais se sont déplacés et ont pu être logés à IRSAM Arc-en-Ciel afin de profiter de Marseille le samedi et participer à cette course qui est un rendez-vous incontournable du handicap à Marseille.

Un grand bravo à tous les participants et nous vous espérons encore plus nombreux l’année prochaine !

L’Association IRSAM a choisi de participer à une action de sensibilisation mondiale autour du handicap rare, la surdicécité (les personnes sourdes et aveugles) en lien avec le CRESAM.

Cette action de sensibilisation du grand public a eu lieu le 27 juin, journée mondiale de la surdicécité. Cette initiative, appelée « bombardement de fils » (en anglais « yarn Bombing »), est une forme de street art où le fil tricoté, crocheté ou rassemblé, orne un objet dans un espace public, originaire des États-Unis en 2005. Le principe est de créer des liens, d’unir les personnes avec une double déficience sensorielle, les établissements, les services spécialisés, les membres et partenaires de l’association internationale de la surdicécité et le grand public, au niveau mondial et ainsi permettre la prise de conscience des personnes sourdes et aveugles pendant un mois, une semaine ou un jour, afin de créer une voix plus forte et unie.

L’objectif est ainsi d’accroître la sensibilisation et la connaissance de la surdicécité en tant que handicap unique et d’influencer les services appropriés pour les personnes sourdes-aveugles dans le monde.

Au sein d’IRSAM Marseille, une dizaine de tricoteuses (comptables, référente de parcours ERHR, gestionnaire RH, éducatrice sportive, surveillante de nuit, chef de service, secrétaire, Sœurs de la Congrégation Religieuse) se sont ainsi engagées et ont commencé à tricoter des carrés aux couleurs IRSAM durant les mois de mai et juin. Ces carrés de tricot reliés entre eux ont été exposés à Notre Dame de la Garde, avec l’autorisation du Père Spinoza, recteur, que nous remercions pour son accueil et sa confiance dans ce projet. Nous sommes en effet très heureux de pouvoir nous associer à la Basilique Notre-Dame-de-la-Garde, surnommée « la Bonne mère », véritable emblème de Marseille, à proximité de laquelle se trouve le siège de notre association  et avec laquelle nous entretenons des liens d’amitié depuis de nombreuses années, notamment avec la Congrégation des Soeurs de Marie Immaculée à l’origine de l’oeuvre IRSAM. Nous tenons à remercier particulièrement Soeur Marie-Laetitia qui a consacré énormément de temps dans la réalisation du tricot apposée à Notre Dame.

Pour les équipes IRSAM Lyon, une vraie solidarité et un fort engouement se sont également développés autour de cette initiative. L’activité tricot a ainsi débuté au moment du confinement en pensant décorer des arbres du parc des foyers Clairefontaine, à défaut de pouvoir accéder à des lieux publics. Cependant, l’évolution favorable des mesures sanitaires, et l’engouement important des familles, des résidents et des salariés pour participer à cet évènement les ont conduit à penser à un lieu extérieur proche de Clairefontaine. Une quantité de tricoteuses motivées et agiles ont ainsi créé de nombreux carrés de laine permettant la mise en place d’un évènement à plus grande échelle en lien avec notre territoire. L’établissement a souhaité « habiller » certains arbres de la place Valmy afin de créer un parcours esthétique qui conduit à la Mairie du 9ème. Ce parcours visuel a été mis en place et organisé par les équipes et résidents de Clairefontaine ce qui créé un formidable outil au service de l’inclusion des personnes accompagnées et qui, par cette intervention esthétique et poétique au sein de la cité permet de sensibiliser les habitants du 9ème arrondissement au handicap sensoriel et à la surdicécité.

Enfin, au sein de l’IDV Arc-en-Ciel à Marseille, 5 jeunes enfants en situation de surdicécité – Shirine, François, Rayane, Maxime et Sacha- ont participé activement à cette action en réalisant de belles œuvres autour du tricot avec l’aide de leurs éducateurs. Et c’est tous ensemble, jeunes et salariés IRSAM, que nous avons installé les réalisations sur le grand et beau cèdre de la cour de l’Arc-en-Ciel. Un projet mené avec beaucoup d’entrain par l’établissement et qui prend tout son sens en cette journée de sensibilisation à la surdicécité.

Une belle action collective où chacun a pu se révéler et participer avec passion, énergie et enthousiasme. Un grand merci à tous !

 

 

Le jeudi 11 mars, une cérémonie  s’est déroulée en présence du Père Devert, du Vice-Président de la Métropole, du Sous-préfet et de la députée du Rhône, à l’occasion de la pose de la Première Pierre de la résidence de Lyon Caluire, projet initié par Habitat et Humanisme.

Cette résidence dont la construction devrait être achevée en mars 2022, compte 20 logements du T1 au T2, dont 12 qui seront attribués à l’Association IRSAM. Huit autres logements seront occupés sous la forme d’un béguinage, le gestionnaire de la résidence sera Habitat et Humanisme (H&H).

Ce projet a été rendu possible grâce à un partenariat entre EHD (entreprendre pour Humaniser la Dépendance) foncière d’H&H et IRSAM Lyon, au travers notamment de la Passerelle HANDI SENS et du Pôle inclusif du Foyer Clairefontaine.

Il s’agit de poursuivre le processus d’autonomie et d’inclusion initiée dans le cadre de notre CPOM en donnant la possibilité à des adultes sourds avec Handicap associé, de vivre dans leur propre logement au sein d’une résidence adaptée, mêlant d’autres types de population, probablement des personnes âgées.

Le pôle inclusif IRSAM Lyon aura entre autres missions celle de porter le projet social de cette résidence, dont l’objectif est de lutter contre l’isolement en favorisant des dispositifs intergénérationnels et citoyens.

Découvrez les articles parus pour l’occasion :

Résidence pour sourds et malentendants, la première pierre posée

Journal Le Progrès : LeProgrès-IRSAMLyon-ProjetCaluire-11-03-21

Les 33èmes journées nationales de formation des personnels des foyers et MAS, organisées par le CREAI PACA, ont eu lieu du 3 au 5 avril 2019 à Marseille.
 
Des journées de préparation ont été nécessaires dès le 10 janvier 2018, avec au total 11 rencontres (une fois par mois environ). Le comité de préparation était composé de 16 personnes représentant des directeurs, directeurs adjoints, chefs de service d’établissements de la région de type MAS, FAM et Foyer de Vie ainsi que des membres du Creai PACA. Les établissements adultes IRSAM étaient représentés par Luc Denis, directeur des foyers du Complexe Villa Apraxine à Nice. 
Les objectifs de ces rencontres préparatrices ont été de choisir une thématique générale, un titre et un argumentaire, faire des propositions de thèmes et d’organiser le colloque avec des conférences plénières et des ateliers toujours en lien avec la thématique générale :  » Réussir l’accompagnement des personnes dans un monde de transition, leviers et innovation pour s’adapter à la pluralité des besoins et des choix de vie. « 
 
Luc Denis, qui venait de prendre ses fonctions au sein de l’Association IRSAM, a souhaité participer à ce comité de préparation pour y représenter l’association et notamment les établissements adultes.
Il a pu ainsi échanger sur les différentes diversités et modalités d’accompagnement au sein d’établissement de type MAS , FAM et Foyer de Vie . Cela lui a permis de favoriser en même temps sa prise de fonction grâce, notamment, à une meilleure connaissance des publics.
 
Cette rencontre, qui s’est déroulée au Parc Chanot à Marseille, fut un succès avec la présence de plus de 700 personnes, venues de métropole et également de La Réunion. Cela a ainsi permis aux salariés IRSAM travaillant dans des établissements différents et éloignés géographiquement, de se rencontrer et de partager leurs pratiques.
 
Lors de ces journées, Luc Denis a  pu animer un atelier concernant la diversification des modes d’accueil et d’accompagnement, un sujet intéressant notamment sur la question de l’habitat inclusif et des logiques de parcours de vie auxquelles nos établissements sont confrontés de plus en plus.
 
En conclusion, ce fut pour Luc Denis, une expérience intense, riche et fastidieuse avec au final, un résultat très positif et de nombreux retours satisfaisants.
 
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