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Thomas VERDON, Administrateur IRSAM, Membre du Bureau

25 juin 2024

Présentation générale

« J’ai 66 ans, je suis marié et j’ai 4 enfants et 4 petits-enfants. Arrivé à Marseille il y a maintenant 27 ans, j’ai eu une expérience professionnelle dans différents domaines, la communication, la recherche de fonds, le journalisme, l’animation pastorale scolaire. Avant de rejoindre Marseille, j’ai travaillé pendant quelques années à la Fondation Raoul Follereau, qui se consacre à la défense des lépreux et à la lutte contre la lèpre dans le monde entier (Afrique, Asie, Amérique Latine) et je m’occupais de la collecte de fonds. Ce fut une expérience très enrichissante qui m’a permis de toucher la fragilité par la rencontre avec des malades, des visites de centres de traitement et les échanges avec les communautés religieuses qui s’en occupaient. J’ai rejoint ensuite la Caisse Nationale d’Assurance Vieillesse avec une fonction de communicant pendant six années. A Marseille, j’ai été engagé pendant plus de vingt ans dans le développement du tourisme de la ville de Marseille.  A titre personnel, j’ai toujours souhaité prendre des engagements tournés vers les autres ; scoutisme, Conseil d’Administration des sœurs des clarisses, association des amis de St Joseph, Alpha Couple et depuis quelques temps IRSAM… »

2/ Qu’est-ce qui vous a amené à rejoindre le Conseil d’Administration IRSAM ?

«Je cherchais à m’investir davantage à titre bénévole et j’ai été régulièrement en contact avec d’autres membres du Bureau dont le Président Ambroise ARNAUD. Nous nous sommes installés, ma femme et moi, depuis peu, pour notre retraite à Marsanne, dans la Drôme. Nous avons gardé « un pied à terre » à Marseille, où je peux ainsi m’engager pleinement au côté du bureau IRSAM tous les 15 jours, depuis juin 2023, date à laquelle je suis officiellement rentré au sein du Conseil d’Administration IRSAM. »

3/ Concrètement, quelle est votre mission au sein du bureau du CA IRSAM ?

« Je suis conseiller du Président, c’est-à-dire de façon plus précise, j’apporte un regard sur les différents dossiers examinés, projets IRSAM et donne mon avis sur les questions soumises au Bureau. »

4/Quelles seraient vos priorités, perspectives pour IRSAM ? 

« Ma priorité, c’est d’essayer d’être le plus efficace possible pour le Président, d’étudier les dossiers en amont et d’en faire une synthèse. C’est la direction générale qui fixe le travail et le Président en est le garant. A IRSAM, les professionnels travaillent consciencieusement, nous sommes là pour les accompagner dans les décisions importantes, notamment sur des projets à long terme. Le sens du service est très développé au niveau de la Direction Générale avec une vision éclairée de l’avenir et des problèmes à venir pour l’Association. »

5/ C’est quoi pour vous l’Association IRSAM ?

« C’est une belle œuvre qui s’occupe des autres. C’est ce que j’ai toujours apprécié dans ma vie. Je suis très admiratif des professionnels qui passent leur temps à améliorer la vie de leur contemporain. J’ai notamment échangé lors de mon déplacement à La Réunion avec des professionnels IRSAM investis auprès de personnes autistes et j’ai été profondément touché par leurs extraordinaires qualités humaines. Ils s’attachent profondément aux personnes dont ils s’occupent. En discutant également avec les familles, j’ai découvert comment IRSAM avait été providentiel dans leur vie. Une maman m’a en effet confié que s’il n’y avait pas eu IRSAM, elle ne serait pas restée en vie, elle ne pouvait pas tenir, c’était trop dur. J’ai une immense admiration pour ces professionnels qui s’occupent quotidiennement des autres, avec un handicap très présent. »

6/Quel est votre regard sur le handicap, la fragilité ?

« Actuellement, on est en train de discuter sur la loi autour de la fin de vie et « Un petit truc en plus », film exceptionnel montre comment les personnes handicapées doivent être incluses. Le regard se transforme, le handicap est lourd à gérer mais ce n’est pas une raison pour le nier.  Le handicap doit être accepté par tous et on se doit d’aider les familles qui vont se retrouver seules, perdues face aux difficultés rencontrées. »

7/Vous souhaitez nous partager une ou des anecdotes ?!

« J’ai une filleule qui a eu, il y a trois ans, un fils Paul, porteur de trisomie 21. Lors de sa naissance à la maternité, elle m’a raconté que les internes se déplaçaient pour aller à sa rencontre car ils n’en voyaient plus depuis plusieurs années ! »

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