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Ensemble, favorisons l'autonomie

Portrait de Sandrine Eude, assistante administrative

23 août 2024

Présentation générale

J’ai 47 ans, je suis maman de deux enfants et passionnée d’animaux. J’aime aussi la couture et le dessin.

J’ai quitté ma Normandie après le bac pour poursuivre mes études à Paris. Après mon BTS commercial j’ai été embauchée dans grand groupe d’études médias et de marchés, en région Parisienne, que j’ai quitté en 2018 pour « suivre » mon conjoint muté à Lyon.

Je suis arrivée à IRSAM Lyon en 2019, au poste d’assistante administrative : ainsi je suis passée du BtoB (Business to Business) – auprès des agences de publicités, régies et annonceurs – au médico-social, complètement par hasard !

Votre métier / votre mission / votre équipe

Au sein de l’équipe administrative, je suis en charge des tâches de secrétariat et d’accueil de l’établissement IRSAM Clairefontaine et du PCPE Passerelle Handi Sens : saisie des absences mensuelles des résidents en lien avec la facturation, enregistrement et transmission des documents administratifs des résidents et salariés, transcriptions de documents en FALC etc. Je travaille également sur le volet communication :  rédaction des articles du mini-site de l’établissement IRSAM Clairefontaine, participation aux réunions ESMS adultes, mise en page du journal trimestriel destiné aux familles…

Votre rôle au milieu des autres métiers / complémentarités

J’interagis au quotidien avec les équipes éducatives et soignantes : transmission des informations et des documents, aide à l’utilisation des outils internes etc. Mon poste est très différent des autres métiers liés à l’accompagnement des résidents, mais nous travaillons ensemble et dans le même but : le suivi et le bienêtre de nos protégés !

Vos relations avec les résidents / avec les familles

Depuis que nous avons intégré le site temporaire de Villeurbanne, en attendant la rénovation de nos locaux situés Lyon 9ème, le secrétariat est ouvert sur le hall d’entrée et les salles à manger et d’activités, donc régulièrement visité voir investi par quelques résidents !

Ainsi Annie vient chaque jour réclamer une petite carte (et pas question de présenter celle de la veille !), Didier contrôle la présence de chacun à son poste et Angélo, notre petit facteur, relève et poste le courrier du jour.

Je suis assez peu en lien avec les familles, qui échangent plutôt avec le personnel éducatif et soignant : juste un mail ou un appel de temps en temps concernant un document ou une question et le plaisir de se voir à l’occasion des fêtes de l’établissement.

Vos priorités / vos initiatives / vos envies / vos besoins

Je pense que mes collègues seraient d’accord pour dire que je mets un point d’honneur au travail bien fait, sur le fond et la forme ! Je priorise ma relation avec les résidents en répondant, dans la mesure possible, à leurs demandes : photocopier, aider à se déplacer ou simplement dire « bonjour, comment tu vas » peuvent rendre un si beau sourire !

Dans quelques temps je vais pouvoir développer d’autre liens avec les résidents, en relation avec ma passion pour les animaux, puisque le poste de médiatrice animale m’a récemment été proposé par ma direction : je vais suivre une formation en septembre, et pourrai ainsi mettre en place des ateliers de médiation début 2025, dans nos locaux rénovés de Lyon où nous disposerons d’une salle dédiée.

L’Association IRSAM, c’est quoi pour vous ?

Des établissements au services de personnes lourdement handicapées, accompagnées par des professionnels bienveillants, dans le but de maintenir ou de développer leur autonomie, d’alléger leur quotidien et d’agrémenter leurs journées de sorties et activités ludiques.

Votre regard sur le handicap, la fragilité …

J’ai été sensibilisée au handicap lorsqu’une amie a découvert l’épilepsie sévère de sa fille. En arrivant chez l’association IRSAM j’ai réalisé le combat qu’elle mène chaque jour entre la quête du meilleur accompagnement, de soins médicaux adaptés, et le besoin de « souffler ». Nous sommes tous vulnérables, mais le handicap rend plus fragile encore, c’est pourquoi nous devons, à mon sens, redoubler d’attention et de bienveillance. C’est le sens de nos métiers du médico-social, qui nous rend tellement plus humains !

Une anecdote ?

Mon 1er jour à CLAIREFONTAINE : j’arrive à bout d’un escalier interminable, essoufflée, cherchant du regard l’accueil de l’établissement…Margot, une résidente sourde qui se trouvait là, m’attrapa aussitôt le bras et me guida à bon port. J’ai été stupéfaite de cette aide spontanée et conquise, c’est là que je voulais travailler !

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