Le concept Snoezelen a été développé dans les années 1970 par deux jeunes Hollandais : Ad Verhuel et J. Hulsegge. Le terme Snoezelen est la contraction de Snuffelen qui signifie renifler, sentir et de Doezelen qui signifie somnoler et évoque l’exploration sensorielle, la détente et le plaisir.
Cette activité est proposée depuis de nombreuses années dans le secteur du handicap et du polyhandicap et se développe de plus en plus dans les secteurs gérontologique et psychiatrique.
Cela permet de faire appel aux cinq sens : l’ouïe, l’odorat, la vue, le goût et le toucher.
L’approche Snoezelen est une démarche d’accompagnement, un état d’esprit, un positionnement d’écoute et d’observation, basée sur des propositions de stimulation et d’exploration sensorielles, privilégiant la notion de « prendre soin ».
C’est un outil médiateur, centré autour de la construction d’une sécurité psycho-corporelle, dans un cadre contenant et dans une relation individualisée.
Le concept Snoezelen s’articule autour de trois axes :
Des professionnels issus de différents dispositifs de l’IRS de Provence et de fonctions diverses (éducateurs spécialisés, professeurs CAPEJS, psychologues…) ont participé récemment à une session de formation à la démarche Snoezelen.
Ils ont été particulièrement enchantés et séduits par le concept. La formatrice qui s’est montrée bienveillante, a transmis les apports théoriques nécessaires à la démarche et les a accompagnés dans leur pratique. Les professionnels ont ainsi pu prendre la place de l’enfant et comprendre davantage ses troubles et ses réactions.
Les participants à cette formation ont ainsi pu se rendre compte que cette pratique est essentielle dans le quotidien des enfants. L’un des ateliers proposé lors de cette formation consistait à bander les yeux des participants et à se concentrer sur les autres sens (le toucher, la proprioception, l’ouïe, l’odorat). les professionnels se sont ainsi rendus compte qu’un sens diminué décuple les autres. Ils ont également pu découvrir des textures et des senteurs comme un enfant les aurait explorées…
Cette formation a également permis aux professionnels de se familiariser avec les différents outils qui composent l’espace Snoezelen comme le matelas à eau, les objets sensoriels ou la colonne à bulle.
Cette formation a permis la mise en place, à l’IRS de Provence, de séances de Snoezelen co-construites et animées par trois professionnels différents (éducateur, psychomotricien et psychologue), afin de croiser les regards et les compétences dans ce cadre privilégié. Ces ateliers concernent essentiellement des jeunes ayant des pathologies complexes ou rares.
Une fiche d’observation de chaque séance a été construite par les participants.
Cette formation riche et motivante pour les professionnels de l’IRS de Provence leur permet de mettre à profit les apports auprès des enfants qu’ils accompagnent.
L’association IRSAM annonce son indice d’égalité Femmes / Hommes pour 2020 : 84/100
Monsieur Pillon est arrivé le 1er février 2021 en tant que Directeur Général de l’Association IRSAM.
A cette occasion, il a été interviewé par le JIR et le Quotidien de La Réunion ainsi que RCF Aix-Marseille (Radio Chrétienne).
L’Association IRSAM vous informe de l’arrivée du Docteur Raphaël CURTI dans l’équipe du siège IRSAM, en qualité de médecin, en charge de la coordination médicale et du soin.
Le Dr CURTI est actuellement pédopsychiatre dans le centre hospitalier de Valvert à Marseille. Il est responsable de l’unité mobile régionale autisme adulte «Les Makaras». Des équipes de l’Association IRSAM ont déjà pu travailler avec Raphaël CURTI sur différentes situations de personnes accompagnées.
L’Association IRSAM va progressivement installer cette nouvelle fonction transversale au sein de son organisation.
Un médecin en charge de la coordination médicale et du soin participe aux démarches qualité, à la gestion des risques, au développement des bonnes pratiques et au respect de l’éthique dans le domaine médical. Il apporte également son expertise auprès de la direction générale, des directions d’établissement mais aussi sur l’émergence d’innovations territoriales et/ou sectorielles du volet médical.
De belles perspectives pour l’Association IRSAM pour qui, l’accompagnement des plus fragiles définit le sens de son action.
La FISAF est un partenaire de longue date de l’Association IRSAM ; de nombreux salariés ont été et/ou sont engagés à ce jour, dans des groupes de travail. Ils ont pu également participer à des séminaires, congrès, etc., dans lesquels ils sont toujours sortis satisfaits et enrichis par les rencontres et les apports entendus.
Depuis 2017, la FISAF a développé une dynamique collaborative au sein des équipes de la déficience sensorielle en créant la plateforme numérique déficience sensorielle et DYS, accessible et qui répond à 3 enjeux majeurs :
Pour la construction de cet outil collaboratif, un COPIL a été créé en juillet 2017 dans lequel l’Association IRSAM s’est inscrite.
Aujourd’hui, ce COPIL a été re-pensé dans son organisation avec la création d’un double COPIL, un stratégique et un opérationnel les 2 étant intimement liés. Alexandre Blois, directeur de l’Arc-en-Ciel à Marseille et Marion de Bovis, responsable communication ont intégré ces COPILs.
Il est aujourd’hui nécessaire de mieux répondre aux besoins des professionnels et de proposer un outil au plus près des attentes. Une enquête de satisfaction va être diffusée prochainement afin de recueillir les avis des utilisateurs salariés et ainsi pouvoir définir des axes d’amélioration.
La période que nous avons connue récemment avec la COVID-19 a augmenté l’intérêt de ces outils et la FISAF a pu identifier une augmentation de l’utilisation de cette plateforme pendant cette crise sanitaire.
A ce jour, la plateforme compte 257 membres IRSAM inscrits et actifs, sur 4200 abonnés au total.
Pour vous inscrire ! Il est dorénavant plus simple de s’inscrire sur cette plateforme puisque vous pouvez le faire directement de façon autonome sur le site https://fisaf.idealco.fr/
Découvrez la plaquette PLAQUETTE-2-volets-FISAF.pdf (762 téléchargements ) de la plateforme et l’affiche affiche-A3-PLETEFORME-FISAF-vERSION-IRSAM.pdf (703 téléchargements )
Je vais sur mon profil – Dans mes infos, j’indique les mots clés qui correspondent à mes Centres d’intérêts (par exemple, j’écris : Déficience visuelle, Déficience auditive) puis je vais dans « Mes notifications » – A partir de cette rubrique : je choisis la temporalité, le type de contenu, mes communautés…
La FISAF organise chaque année des rencontres professionnelles dont les objectifs sont d’apporter des connaissances et de favoriser la mise en relation entre les acteurs du secteur du handicap sensoriel et des troubles des apprentissages.
Les séminaires et congrès :
👉 Séminaire inter-régional Grand-Sud les 27 et 28 mai 2021 à Sète
Thème : Accompagner la vie intime, affective et sexuelle des personnes handicapées : Partage d’expériences inspirantes et d’outils
Programmes et inscriptions aux séminaires: https://www.fisaf.asso.fr/formations/seminaires
👉 Séminaire national sur les troubles des apprentissages/DYS le 3 juin 2021 à Paris
Thème : Le rapport Ringard, 20 ans après : quelle mise en œuvre ? Pratiques et perspectives
👉 40° Congrès scientifique de la FISAF les 29-30 novembre et 1er décembre 2021 à Paris
Thème : Inclusion et Transformation, Quelles réalités et quels impacts ? Innovation et recherche appliquée
Les groupes thématiques :
Nouveau : les web-conférences Recherche :
Grâce à cette nouvelle prestation, la FISAF souhaite créer une passerelle entre les acteurs de la recherche et les professionnels du secteur du handicap sensoriel et DYS. Son défi est de rapprocher les chercheurs des professionnels de l’action médico-sociale et des personnes accueillies. La nouvelle plateforme veut être à la fois un lieu de valorisation des actions de recherche (publication) et un lieu de partage et d’échanges (webconférences).
Pour en savoir plus :
Introduction : Le mot d’ordre de l’inclusion s’impose aujourd’hui dans un nombre croissant de pays. En France, dans le champ de l’éducation, l’inclusion s’est érigée comme le nouveau paradigme pour penser la scolarisation des élèves en situation de handicap. Dans ce contexte, des dispositifs dits inclusifs voient le jour, certains au sein de l’éducation nationale, d’autres impliquant une articulation étroite avec des institutions médico-sociales. Ce rapport s’appuie sur une enquête de terrain réalisée en 2018 au sein d’un dispositif appelé « IME hors les murs », qui articule les accompagnements d’une unité localisée pour l’inclusion scolaire (ULIS) et d’un institut médico-éducatif (IME) à l’intérieur un collège ordinaire. La première partie du rapport s’intéresse à la manière dont le dispositif IME hors les murs travaille les frontières entre les mondes de l’éducation nationale et du médico-social. La deuxième partie du rapport est centrée sur le travail effectué par les professionnels de l’équipe de l’IME hors les murs pour soutenir une inclusion aux dimensions multiples (scolaire, professionnelle, relationnelle et sociale). La troisième partie du rapport s’intéresse à l’inclusion scolaire telle qu’elle est vécue par les jeunes. La conclusion soulève la question plus transversale des relations entre les mouvements d’inclusion et de désinstitutionnalisation qui sont en train de s’inscrire à l’agenda des politiques de l’autonomie. Au-delà d’un mot d’ordre général, la dynamique inclusive gagne finalement à être étudiée comme un processus évolutif non dénué de tensions et d’ambivalences, et dont les effets ne sont jamais donnés d’avance.
Pour en savoir plus :
Alexia Perret est éducatrice spécialisée et Responsable de la vie affective et sexuelle au sein de son association située en région toulousaine. Elle vient de valider un Master Education à la Sexualité Humaine à l’Université Toulouse Jean Jaurès. Le thème de son mémoire : « la vie affective et sexuelle en institution : un droit placé sous écrou ou une libération conditionnelle? ».
8 semaines après l’ouverture de l’accueil de jour des Cascavelles au sein de La Ressource, Sandrine Boivin a pu passer une journée d’immersion avec les professionnels et les résidents afin de partager avec eux leur quotidien sur cette nouvelle structure.
« La journée débute pour certains résidents, par une balade au cœur de Saint-Denis et pour d’autres, par un temps de repos nécessaire, avant de se retrouver sous le préau et marcher un peu dans la cour de La Ressource.
Selon les capacités de chaque résident, un programme leur est alors concocté ! Chaque emploi du temps est mis en place avec des pictogrammes reconnus par les résidents afin qu’ils puissent par eux-mêmes, découvrir leurs activités pendant la journée.
Au-delà des activités organisées, les professionnels ont également pour mission de rendre davantage autonomes les résidents, notamment dans certaines tâches comme la préparation des repas, la récupération du charriot, le nettoyage des tables après le repas, le brossage des dents, etc. Ce sont des rituels mis en place petit à petit depuis l’ouverture, même si l’une des professionnelles précise « qu’ils sont moins ritualisés que les résidents de La Plaine des Palmistes. »
« C’est une équipe soudée et attentionnée pour les résidents que j’ai rencontrée et avec qui j’ai été ravie de partager ce moment sur le nouveau site des Cascavelles », conclut Sandrine.
L’IES La Ressource propose un nouveau type d’accompagnement à travers le Dispositif d’Accompagnement à l’Inclusion (DAI) depuis la rentrée d’août 2020.
Deux villas accueillent en centre-ville de Saint-Louis 18 enfants et adolescents déficients sensoriels, âgés de 7 à 16 ans.
Si la scolarité reste bien présente dans leurs parcours, l’accompagnement consiste aussi à les aider à développer leur autonomie en fonction de leur âge et de leurs projets. L’accent est mis sur l’accès à la vie citoyenne et tous les dispositifs de droit commun au-delà du champ scolaire.
Ce dispositif est spécifique pour deux raisons principales :
– Sont accueillis sur un même site des enfants et adolescents qu’ils soient déficients auditifs ou visuels.
– Une alternance leur est proposée entre une scolarité en milieu ordinaire (en école primaire pour les plus jeunes et en collège pour les plus âgés) et des journées villas pour développer des compétences en autonomie et en gestion de la vie quotidienne.
Ainsi, les enfants sont accompagnés, par une équipe pluridisciplinaire composée d’enseignants spécialisés, d’éducateurs spécialisés, de psychomotriciens, d’orthophonistes, d’ergothérapeutes, d’Avjistes, etc.
Léila Boyer, AES au sein de ce dispositif, raconte « Je prends beaucoup de plaisir à accompagner ces jeunes qui m’apportent beaucoup, autant que ce que je peux leur apprendre. C’est avec eux, par exemple, que je perfectionne la LSF… »
Depuis 2020, les établissements IRSAM Marseille, l’IRS de Provence (jeunes déficients auditifs), l’EANM Les Nénuphars et la MAS Les Chanterelles (adultes déficients visuels avec ou sans handicap associé) ainsi que le FAM Le Garlaban et l’EANM Le Ruissatel (adultes déficients auditifs avec ou sans handicap associé) travaillent avec l’Association Viv’Arthe sur un projet collectif, culturel et marseillais.
« MARSEILLE MOSAIQUE 2« a pour objet d' »habiller » les bancs de la Corniche à Marseille en mosaïque sur le thème des Jeux Olympiques de 2024.
Marseille à cette occasion accueille les J.O. de voile et une tribune de 5000 personnes est prévue sur la corniche.
Ce projet consiste à recouvrir de mosaïques ces bancs de la Corniche sur toute la longueur de la tribune, soit l’équivalent de 77 bancs. Ils seront réalisés en atelier au sein de nombreuses écoles et posés par la suite sur le site de la corniche.
Le travail de création des mosaïques s’effectue dans les établissements IRSAM concernés avec des ateliers, organisés pendant 2h30.
Les mosaïques sont réalisées sur des filets de la taille d’un demi-banc de la Corniche à Marseille.
Les résidents manipulent ainsi de nombreux matériaux spécifiques : des pinces à mosaïques, des limes, des pinceaux, des carrelages multicolores et bien d’autres encore.
Ces ateliers leur permettent donc de travailler sur la dextérité de leurs gestes, sur le toucher, mais aussi sur la création et la concentration.
Ils sont organisés en plusieurs étapes :
Un vrai travail de minutie et de concentration que nos jeunes et résidents réalisent chaque semaine avec sérieux, passion et enthousiasme.
Ces mosaïques seront posées au mois de juin et nous espérons pouvoir rassembler nos établissements IRSAM pour cette occasion.
D’ici là, nous vous laissons découvrir ce beau projet en images.
Sept professionnels de l’Arc-en-Ciel ont participé, le vendredi 5 février 2021, à la première partie de la formation « Introduction aux surdicécités » dispensée par le CRESAM (Centre National de Ressources Handicaps Rares – Surdicécité) et guidée par les deux professionnels Johanna Bal (référente de parcours et assistante) et Cathy Ruiz (conseillère technique) de l’Équipe Relais Handicap Rare PACA Corse (ERHR).
Compte tenu de la situation sanitaire, cette formation s’est déroulée en distanciel, une première pour le CRESAM et l’IES Arc-en-Ciel.
Ce fut un bel exemple de collaboration entre les 3 services pour mettre à profit de nouvelles compétences des professionnels dans le domaine du handicap sensoriel dans nos accompagnements.
Entré dans le secteur sanitaire et médico-social comme soignant, Philippe Pillon a d’abord exercé le métier d’infirmier pendant quelques années. Après avoir complété cette formation par une maîtrise de gestion et plus tard par un CAFDES, il a été directeur d’établissement pendant plus de 20 ans et a exercé ces 6 dernières années la fonction de directeur général dans une association parisienne qui gère des établissements similaires à ceux de l’Association IRSAM.
C’est donc avec un profil très « terrain » que Philippe Pillon « prend les rênes » de l’Association IRSAM avec beaucoup d’entrain.
« J’aime travailler en référence à un projet qui donne de la perspective sur le court et le moyen terme. J’ai apprécié les développements récents de l’Association par la mise en place de nouveaux dispositifs qui viennent en complément des activités plus classiques »
se confie-t-il.
« Mon travail consistera à rendre le terreau suffisamment fertile pour l’émergence de nouveaux projets où pourront s’enraciner nos savoir-faire au service des plus
fragiles. Mon travail consistera en la recherche de bien-être et d’épanouissement de chacun dans sa contribution à la notoriété de l’Association IRSAM. »
explique Philippe Pillon.
De belles perspectives pour l’Association IRSAM pour qui, l’accompagnement des plus fragiles définit le sens de son action.
