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Depuis le 28 février 2022, une guerre s’est déclarée entre la Russie et l’Ukraine et beaucoup de personnes ont été obligées de fuir leur pays, en particulier, les femmes et les enfants, mais beaucoup d’hommes sont restés en Ukraine pour défendre leur pays.
Depuis cette date, c’est très difficile pour nous de regarder la télévision, et en particulier les informations, parce qu’on ne parle que de ça. On ne voit que des scènes de désolation, de bombardements, des destructions de maison, d’immeubles, d’écoles, des enfants et des familles qui pleurent parce qu’ils n’ont plus rien. On voit des familles qui sont obligées de se séparer, sans savoir ce qui va se passer, ni où ils vont pouvoir aller pour échapper à toutes ces atrocités. On entend le bruit des sirènes, on voit tous les dégâts causés par les bombes et les tanks et on voit beaucoup de gens pleurer.
Toute les nuits, en Ukraine, il y a un couvre feu, et les habitants sont obligés de se cacher dans les abris (métro), mais ils ne sont toujours pas en sécurité. Ceux qui peuvent fuir le pays partent à pied, en voiture, en train vers la Pologne et vers d’autres pays. Ils partent chez des personnes qu’ils connaissent mais aussi vers des endroits qui leur sont inconnus. Ça doit être affreux.
Depuis quelques jours, on voit des femmes qui prennent également les armes, pour essayer d’arrêter tout ça. On admire leur courage, mais on sait que les deux pays ne sont pas à égalité.
Nous, on se pose beaucoup de questions. On ne comprend pas pourquoi il y a la guerre, pour quelles raisons elle a commencé.
On a peur également qu’il y aient des conséquences en France et que nos familles et nous-même soyons concernés par les bombes et les missiles.
Nos grands-parents ou nos parents ont connu la guerre et ils nous ont racontés comment ça s’était passé pour eux. Nous avons toujours pensé que les guerres en France, ça n’arriverait plus, car les monde est conscient de tout le mal, la tristesse que cela crée. On pensait que les hommes ne commettraient jamais plus de telles choses… Ça nous fait très peur de voir que tout peut basculer aussi vite, que le bonheur, la vie peuvent être chamboulés aussi rapidement.
On espère que les pourparlers vont pouvoir aboutir très vite à un cesser le feu, que les combats vont vite se terminer pour que les Ukrainiens puissent retourner dans leur pays et retrouver une vie normale, que les familles soient à nouveau réunies, et que les enfants puissent grandir entourés de leurs parents.
Nous ne pouvons pas faire grand chose, mais nous voudrions simplement vous demander de nous aider à dire :
NON A LA GUERRE
Aude, Brigitte
