SORTIR LES ADULTES NON-VOYANTS OU DÉFICIENTS VISUELS DE LEUR ISOLEMENT, C’EST L’OBJECTIF DU SAMSAH. LES DÉFICIENTS VISUELS NE SAVENT PAS QU’UN TEL CENTRE EXISTE. POURTANT, L’AIDE APPORTÉE AUX ADULTES HANDICAPÉS EST PRÉCIEUSE. LE PARCOURS EST LONG, MAIS LES RÉSULTATS SONT ENCOURAGEANTS ET BIEN VISIBLES. C.H
RÉÉDUCATION ET AUTONOMIEAu Moufia et à Saint Louis, c’est la MDPH qui dirige les patients vers le Samsah, la structure les aide ensuite à devenir autonomes dans leur environnement, se d é placer sans aide, réapprendre à cuisiner, à mettre en route la machine à laver sont quelques exemples. » Les patients sont quelquefois complètement isolés, ce qu’ils demandent, c’est retrouver leur autonomie, et au centre, ils peuvent parier de leur expérience, partager leurs progrès ou leurs difficultés. » Annie Pillet-Brun, ophtalmologue, est bénévole au sein de la structure, c’est elle qui fait un premier bilan avant la rééducation. Ensuite, toute l’équipe prend le relais. Au SAMSAH, on apprend le braille, on se forme aux nouvelles technologies, ça n’est pas parce qu’on est non-voyant qu’on ne peut pas utiliser un ordinateur, on organise des balades et surtout, on a une écoute et une prise en charge. 2 TYPES D’ACCOMPAGNEMENTLa structure a été créée » pour aider les personnes non-voyantes à acquérir de l’autonomie en restant chez elles. Elle propose 2 types d’accompagnement : une partie médicale et une partie sociale- éducative. Le déficient visuel mais aussi sa famille apprennent ainsi à se gérer et surtout à gérer le handicap dans la vie quotidienne. La rééducation est quelquefois longue, le patient apprend à décupler et à se fier à ses autres sens : l’ouïe, le goût, le toucher ou l’odorat, il apprend également à se débrouiller comme une personne voyante chez lui. Psychologue, éducateurs, psychomotricien, ophtalmologue, orthoptiste, toute l’équipe se réunit une fois par semaine afin de discuter des cas dont ils vont s’occuper et de la meilleure aide à leur apporter. L’ATELIER CUISINE, POUR APPRENDRE À SE DÉBROUILLER À LA MAISON |
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Article paru dans le magazine Visu (juillet 2016)