Jeudi 28 mai 2022
Sortie au Théatre de la Crié
Ballet « Le lac des cygnes »
Chorégraphie Angelin Preljocaj
Rkaïa, Fanny, Souraya, Jean-Christophe et David ont assisté ce soir là à un spectacle exceptionel !
Nous nous étions par le passé, déjà rendu au théâtre pour assister à un spectacle d’opéra. Cette année ce fût pour le somptueux ballet,
« Le lac des cygnes ».
Après un repas pizza pris sur le pouce non loin de la place aux huiles, nous avons marché quai rive gauche, puis pris un bain de foule pour aller rejoindre le « théatre de la Criée ».
Il y avait de l’ambiance ce soir là, et du monde aux terrasses, car il y avais….match de l’OM. Mais nous, ce soir, c’était un tout autre spectacle auquel nous allions assister…
Placés au 3 ième rang bien devant, nous étions aux premières loges pour en prendre plein les mirettes !
1h50 de magie et de grâce, des danseurs de haut vol, une représentation sur fond d’écologie avec ce chorégraphe Parisien d’origine Yougoslave.
Imprégné de l’histoire des ballets classiques mais résoluement contemporain.
Entré au répertoire du Ballet de l’Opéra national de Paris au début des années 1990, Angelin Preljocaj dirige depuis 1985 la compagnie Preljocaj, renommée par la suite Ballet Preljocaj en 1996 lors de son arrivée à Aix-en-Provence, et qui est installé au Pavillon Noir d’Aix-en-Provence inauguré en 2006. Il est considéré comme l’un des chorégraphes les plus importants alliant fréquemment des recherches formelles originales et des collaborations avec de nombreux autres artistes contemporains de tout horizon sans totalement s’éloigner de la tradition du ballet classique.
Les résidents ont été transportés, les yeux grands ouverts, ils se sont régalés de ce spectacle grandiose.
En 10 ans, jamais je n’avais vu Souraya aussi calme, concentrée, attentive et silencieuse…
Du début à la fin, Souraya et les autres résidents sont restés ébahis par les chorégraphies, les costumes, la mise en scène et le rythme visuel qui s’offraient à eux.
à la fin de la représentation, nous sommes restés pour des échanges entre le public et le chorégraphe.
Tout était traduit en LSF ! Les résidents ont bien reconnus l’interprète qu’ils ont l’habitude de croiser au foyer.
Il y a eu quelques échanges avec elle mais pour les discutions, ils son restés timides mais trés attentifs à ce qui se signait.
La danse, çe n’est pas des signes, mais bien un langage universel, des gestes, des postures, un rythme, pour nos résidents, c’est concret, visuel et donc, très parlant…
Une soirée exceptionnelle, haute en couleur et en émotions à refaire dès que possible !
Annie & Thierry