Formation sur les Troubles neurodéveloppementaux à destination des enseignants spécialisés

L’équipe du Centre Médico Psycho Pédagogique IRSAM L’Horizon poursuit sa collaboration avec l’Education Nationale et accueille pendant 2.5 jours des enseignants spécialisés (ayant le CAPPEI). En complément des enseignements dispensés par l’Education Nationale lors des modules d’Information Nationale (MIN) sur les Troubles Neuro Développementaux (TND) et Troubles Spécifiques du Langage et des Apprentissages (TSLA), une orthophoniste et une neuropsychologue du CMPP proposent des formations spécifiques afin de parfaire les connaissances des enseignants travaillant en Ulis, IME, RASED, ainsi qu’aux enseignants de Lycée professionnel ou général. L’objectif est d’aider les enseignants à mieux comprendre et répondre aux besoins des élèves concernés.

 

Laëtitia GOSSARD, conseillère pédagogique école inclusive sur la zone Nord-Est, est satisfaite de pouvoir faire bénéficier les expertises des orthophonistes et neuropsychologues du CMPP de Sainte Suzanne aux enseignants. « La première session de la formation qui a eu lieu en décembre en interne, a été une réussite. Cette semaine, il s’agit de la deuxième et dernière session avec l’intervention des professionnels du CMPP.  L’objectif est de créer des passerelles et un langage commun entre les enseignants et le médico-social. Grâce à ce partenariat avec IRSAM L’Horizon, nous pouvons proposer un contenu qui répond au besoin des enseignants. Je suis ravie du travail qui a été mené pour effacer les décalages entre les accompagnements au sein du CMPP et dans la classe. Ici, les enseignants peuvent poser directement leurs questions aux professionnels du médico-social et réfléchir ensemble à adapter les préconisations dans leur classe. »

 

Amélie THOMAS, orthophoniste à IRSAM L’Horizon, se réjouit d’avoir rencontré les enseignants lors de cette formation qu’elle anime avec sa collègue neuropsychologue. « Cela nous permet de transmettre nos connaissances et d’aider les enseignants à adapter leurs cours. Ils nous font part de leurs difficultés en classe. Il est parfois difficile de savoir ce qui se passe au quotidien pour les enseignants. Ces échanges plus humains nous permettent de mieux appréhender la réalité du terrain. Par exemple, si je remarque chez un enfant un manque de vocabulaire ou des difficultés articulatoires. L’enseignant, lui, va évoquer chez le même enfant un manque de compréhension orale. Nous leur fournissons des outils pour mieux comprendre les troubles et s’adapter en fonction de leurs moyens. Il s’agira pour eux de trouver la solution la plus pertinente pour aider l’enfant. Par exemple, fournir une photocopie du cours à l’élève pour l’aider avec ses difficultés orthographiques. »